À la fois marque et modèle, la Firefly débarque sur le marché belge. Elle rejoint un segment B électrique particulièrement animé : BYD Dolphin Surf, Citroën ë-C3, Hyundai Inster, Mini Aceman, Renault 5 E-Tech, Opel Corsa Electric ou Peugeot e-208. Son atout ? Un positionnement premium hérité de la maison-mère Nio, associé à une identité stylistique forte.
Design et dimensions Firefly (2025)
Un style fort reste le meilleur moyen de se faire connaître ! À défaut de disposer d’un passé à valoriser – comme Mini ou Renault – les designers ont donc opté pour des codes esthétiques simples, aisément reconnaissables et facilement déclinables dehors comme dedans.

Le style s’articule donc principalement autour de trois éléments : le cercle – pour la signature lumineuse composée de trois phares ronds devant comme derrière – la « pilule » - pour la pseudo-calandre et le « bandeau » arrière – et les lignes obliques à 45° reprises comme motif décoratif. Il en résulte une personnalité franche et plutôt originale. Mais le look n’est pas le seul atout – très subjectif – de cette Firefly.
Habitacle et coffre Firefly (2025)
Avec 4,00 m de long et un empattement de 2,61 m, la Firefly optimise son espace intérieur. Le coffre propose 404 l (jusqu’à 1253 l banquette rabattue), auxquels s’ajoutent un frunk de 92 l, pratique et lavable grâce à son orifice de vidange. S’y ajoutent des rangements astucieux sous le siège passager avant et la banquette, ainsi qu’une console centrale coulissante et modulable qui facilite la circulation entre les deux places avant.

L’habitacle séduit aussi par son approche numérique : écran tactile central de 13,2’’, commandes gestuelles simplifiées, connectivité complète (Apple CarPlay/Android Auto via mise à jour OTA) et assistant vocal LUMO. Deux ambiances sont proposées : claire (tons crème) ou sombre (gris). Le tout se décline en Select (sellerie tissu) ou Comfort (sellerie cuir vegan), avec en prime une installation audio 14 haut-parleurs Dolby Atmos et un éclairage d’ambiance 256 couleurs.
Spécifications, batterie, recharge et performances Firefly (2025)
Reposant sur la plateforme FT1, la Firefly adopte une architecture originale de propulsion à moteur arrière, ce qui explique son généreux frunk. Le bloc délivre 143 ch et 200 Nm, pour un 0 à 100 km/h en 8,1 s et une vitesse de pointe limitée à 150 km/h.

La batterie LFP de 42,1 kWh (41,2 utiles) assure une autonomie WLTP de 330 km, avec une consommation annoncée de 14,5 kWh/100 km. Lors de notre essai, nous avons relevé 12,7 kWh/100 km, permettant une autonomie réelle proche de 300 km (200–220 km sur autoroute). La charge rapide atteint 100 kW DC (10 à 80 % en 28 min), tandis que la recharge AC est assurée par un chargeur 7 kW de série (11 kW en option).
Conduite et confort Firefly (2025)
Au volant, la Firefly fait preuve d’une belle agilité – grâce à un rayon de braquage de 9,4 m et un volant à la fois précis et direct – alliée à un confort de suspension et d’assise très ouaté sans que cela ne soit au détriment du maintien de caisse.

Certes, il ne s’agit pas d’une sportive, mais les performances assurent de pouvoir évoluer dans le trafic avec souplesse et dynamisme, bien aidé par une excellente visibilité et la possibilité de moduler aisément le niveau de régénération du freinage ou d’opter pour le mode « one pedal » très efficace et progressif.
Prix Firefly (2025)
Pour son lancement, la Firefly est proposée en deux versions. Strictement identiques sur le plan technique, elle se différencient au niveau des équipements. À la finition de base Select, la Comfort ajoute notamment le toit panoramique, le logo Firefly illuminé, la sellerie en microfibre "vegan", les sièges massants et ventilés à l'avant, le chargeur à induction de 50 W, etc.
Premium oblige, la Firefly embarque un arsenal ADAS complet : 21 capteurs et radars, 24 aides à la conduite (freinage autonome, régulateur adaptatif, maintien de voie, aide au changement de file, parking automatisé…). Bonne surprise : la plupart de ces assistances peuvent être désactivées facilement, et leur calibration se montre moins intrusive que chez certains concurrents chinois.
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- Firefly Select (42,1 kWh) : à partir de 29.900 €
- Firefly Comfort (42,1 kWh) : à partir de 32.590 €
Verdict Firefly (2025)
Inconnue chez nous, la Firefly arrive avec des arguments solides : espace généreux, confort haut de gamme, technologies bien pensées et prestations routières convaincantes. Reste une équation délicate : son tarif, à partir de 29 990 €, qui la place dans la zone des citadines électriques établies. Ambitieuse et originale, elle devra bâtir sa légitimité sur un réseau encore balbutiant.