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Premier essai / Lamborghini Aventador S – Démoniaque

Rédigé par Cedric Derese le

Avec son V12 poussé à 740 ch et son nouveau châssis à 4 roues directrices, la Lamborghini Aventador S reprend ses aises dans le cercle très fermé des supercars. Pas de doute, la plus méchante, c’est toujours elle !

Concept

Dire que l’Aventador avait mal vieilli serait mentir. Mais Lamborghini sait comment stimuler ses clients et c’est ainsi qu’après 6 années de bons et loyaux service, la LP700-4 tire sa révérence pour laisser la place à LP740-4, plus communément désignée Aventador S. Pour la petite histoire, on rappellera que le LP indique la position longitudinale posteriore du V12, les 740 la puissance en chevaux (soit 40 de plus qu’avant) et le 4 précise que la voiture est toujours bien une 4 roues motrices. Pour le coup, les gars de Sant’Agata auraient même pu rajouter un chiffre, l’Avantador S s’étant carrément offert un châssis à 4 roues directrices…

  • V12 atmosphérique diabolique, bande son divine
  • Performances ahurissantes
  • Style, aura de vraie supercar
  • Gestion de boîte imparfaite (mode Auto)
  • Ruptures de charge violentes (mode Corsa)
  • Aucun espace de rangement à bord

Ce qui change

Fraîchement nommé responsable du design pour la marque, Mitja Borkert explique que chaque nouvelle Lamborghini doit créer la surprise et être immédiatement reconnaissable comme tel. Tout le contraire de la philosophie Porsche pour le compte duquel cet allemand de l’est à travaillé auparavant pendant 17 ans. Les avions de chasse, les vaisseaux spaciaux et les serpents venimeux sont, selon l’homme, les trois tendances majeures retenues pour l’élaboration du style de l’Aventador S. De fait, on reconnait bien les crochets du crotale sur le dessin du nouveau bouclier avant, les prises d’air remaniées sur les montants de toit pour alimenter le V12 qui rappellent celles d’un jet tandis que l’échappement désormais scindé en 3 parties à le look d’une tuyère de fusée. Techniquement, on note aussi l’apparition de nouveaux amortisseurs adaptatifs arrimés aux suspensions « inboard ». La plus grosse évolution concerne la direction qui, en plus d’être à pas variable désormais, commande également les roues arrière. Comme chez Porsche, le système braque les deux essieux dans des sens opposés à basse vitesse pour favoriser l’agilité et la maniabilité dans les endroits exigus, un point traditionnellement problématique sur ce type d’engin. À haute vitesse - au delà de 130 km/h – les roues arrières braquent cette fois dans le même sens, au profit de la stabilité dans les virages ou dans les changements de voie rapides.

Comment ça roule ?

La mise à feu de l’engin reste un moment très solennel, matérialisé par une goupille à relever. En mode Strada, l’Aventador S reste d’une docilité bluffante. Certes il faut toujours traiter le V12 avec respect, mais au rythme de la promenade, la voiture a véritablement gagné en confort et en maniabilité. Pour le circuit de Valence (en Espagne), notre camp de base pour cette première prise de contact, le mode Sport et le mode Corsa sont évidemment bien plus adaptés. Raffermie, la suspension offre des mises en appui plus nettes, le V12 se fait plus incisif et la boîte (à 7 rapports et simple embrayage piloté) plus rapide… à condition d’opter pour les palettes incrustées derrières le volant. En mode automatique, les changements de rapports restent brouillons. Le mode Corsa offre quant à lui la quintessence sportive de l’Aventador S, même s’il a rapidement tendance à verser dans la brutalité. C’est surtout vrai pour la boîte, qui décoche ses rapports avec des ruptures de charge sévères, trop pour le châssis qui s’en trouve parfois déstabilisé dans les virages. Depuis le temps qu’on les connaît, ils ont toujours été comme çà les gars de chez Lamborghini… à préférer les sensations brutes à la perfection ! Pour le coup, on ne leur donnera pas tort, dans le sens où celles-ci sont énormes au volant l’Aventador S ! Chaque accélération vous tamponne littéralement le logo apposé sur l’appuie-tête dans le creux de la nuque. Et quand on pense que ça ne le fait jusqu’à 350 km/h…

Budget/équipement

C’est un fait chez Lamborghini, les clients ne demandent jamais de ristourne. Le constructeur le sait bien évidemment et fixe dès lors ses prix un peu comme il veut. Comptez aujourd’hui 341.825 € - soit environ 15.000 € de plus qu’avant - pour devenir l’heureux propriétaire d’une Aventador S… sans option, cela va sans dire. Le capot transparent pour le V12 se négocie aux environs des 6.500 €, la caméra de recul 4.200 €, la peinture matte 12.100 €, etc.

Les concurrentes

L’Aston Martin DB11 (610 ch), la Ferrari F12 Berlinetta (740 ch) ou la future Bentley Continental Supersports (710 ch) sont toutes des concurrentes désignées… sur le papier. Dans les faits, on sait que le processus d’achat n’a plus rien de rationnel à ce niveau de gamme et de prix et que l’Aventador S peut être mise en concurrence directe avec un bateau, un avion, un hélicoptère… ou tout autre caprice d’hédoniste nanti.

Notre verdict

Avec son V12 atmosphérique d’anthologie, la Lamborghini Aventador S reste l’une des machines les plus envoutantes et les plus désirables de la planète. Subtil mélange de noblesse et de caractère, de prestance et de force, de performance et de rigueur. Son prix ? Cher, très cher même… mais toujours négligeable pour une majorité de la clientèle. Quant à nous, nous avons malheureusement du rendre les clés. C’est la dur règle du métier.

Dans cet article : Lamborghini, Lamborghini Aventador

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