Essai détaillé / Mercedes SL 350

La nouvelle SL demeure fidèle au principe de base de sa devancière : un roadster strict 2 places/2 portes qui, lorsque la météo l'impose, se mue en coupé grâce à son toit rigide rétractable. Parfaite illustration des vrais roadsters, la voiture arbore un long capot et ses sièges sont installés juste devant l'essieu arrière, de sorte à répartir plus de la moitié du poids total sur le train arrière. Le moteur disposé en position centrale avant transmet sa puissance aux roues postérieures. La SL propose (pour l'instant) 4 moteurs : un 3.5 V6, un 4.7 V8 à compresseur mécanique et (bientôt) deux versions AMG en V8 (5,5 litres, ± 570 ch) et V12 (6 litres, 630 ch). Question qui court déjà sur toutes les lèvres : la SL cèdera-t-elle au Diesel ? Rien n'est décidé, pas plus que la possibilité d'une mécanique d'entrée de gamme (à l'instar de la SL 280 pour la génération précédente). La probabilité d'une SL Diesel reste donc faible au vu des économies de carburant réalisées par ce nouveau modèle à essence, de l'ordre de 20 à 30% selon les versions. Cette prouesse découle de l'emploi massif d'aluminium tout autant que du recours aux dernières technologies (stop&start, réduction des frictions, utilisation d'organes périphériques moins énergivores, optimisation de l'aérodynamisme et bien d'autres).