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Essai détaillé / Lexus GS 450h

En bref

  • Mécanique

    Un des meilleurs groupes propulseurs du moment, particulièrement en matière de rapport perfs/sobriété. On peut donc jouer à l'economy run ou décider de se faire plaisir sans que cela n'affecte vraiment le budget carburant. Faisant office de boîte de vitesses, le train épicycloïdal est d'une douceur remarquable tout en étant alerte (selon le mode de fonctionnement choisi). Seul point négatif: le mode Eco n'accroît que peu la sobriété, tout en se montrant irritant dans le trafic quotidien.

  • Tenue de route

    Quoi qu'en disent les Japonais, la GS n'est pas encore une BMW Série 5. Sa direction est encore trop artificielle dans son rendu et, en règle générale, les sensations de conduite sont trop filtrées. Cela ne remet cependant pas en cause le comportement de la GS. La sophistication des aides à la conduite et les 4 roues directrices (option) autorisent une conduite bien plus dynamique qu'on ne pourrait le croire. Bien entendu, la parfaite répartition des masses joue aussi un rôle très important.

  • Sécurité

    Si les choses devaient mal tourner, c'est toute une batterie de systèmes (pas toujours de série) qui se mettrait en branle pour protéger au mieux les occupants. Sont compris dans la dotation de série : les 10 airbags (dont les latéraux arrière et ceux de genoux pour les passagers avant, bravo), les appuie-tête anti-coup du lapin avant ou encore les fixations Isofix à l'arrière. La nouvelle GS n'a pas encore été testée par l'Euro-NCAP, mais elle devrait y enregistrer un joli score.

  • Confort

    La suspension un peu plus raide de notre F Sport nous a un peu surpris par sa sécheresse. Heureusement, les sièges revus et corrigés pallient quelque peu cette lacune, mais la différence entre les modes Sport et Confort pourrait être plus marquée. Le confort climatique est particulièrement soigné. En option, la régulation peut aussi être trizone (places arrière). L'habitabilité est correcte eu égard au gabarit de la GS, sans plus. La place centrale arrière ne servira que sur de courts trajets.

  • Sens pratique

    Le trop petit coffre (280 l) était un des principaux griefs formulés à l'encontre de la GS hybride. Un repositionnement des batteries a permis d'y répondre : la nouvelle GS offre 465 l. Logiquement (vu l'emplacement des accus), il est impossible de rabattre les dossiers. La GS est plutôt bien équipée (à ce prix, c'est la moindre des choses) et la qualité des matériaux et de la finition est à la hauteur des espérances. Dommage que le design ne colle pas vraiment à la sophistication de la voiture.

  • Budget

    Pas donnée, la Lexus GS se montre généreuse et s'avère bien positionnée sur le plan fiscal pour sa catégorie. Une garantie de 3 ans, c'est mieux que la plupart de ses rivales directes, mais moins bien que les 5 ans offerts par Toyota sur des modèles plus petits et moins chers. Comment expliquer cela ? Une fois de plus, Lexus fait la part belle aux lignes et packs d'équipement, rendant difficile de se concocter une voiture sur mesure. Les chaînes de montage modernes sont pourtant flexibles...

Lexus GS 450h
Conclusion / Lexus GS 450h

La Lexus GS 450h est une fantastique automobile, une des plus rapides et, dans tous les cas, la grande routière hybride la plus sobre du moment. Son groupe motopropulseur est à la fois remarquable d'efficacité et agréablement doux. De plus, par rapport au précédent modèle, l'agrément de conduite a considérablement progressé (surtout pour ce qui concerne la F Sport), mais de là à mettre la GS sur le pied d'égalité d'une BMW Série 5, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Au rang des regrets, le kit carrosserie F Sport est peut-être un peu trop voyant, mais on épinglera surtout la politique d'options de Lexus faisant la part belle aux (très) chères lignes d'équipement et autres packs quasi obligatoires pour qui désire compléter la dotation de série, mais par définition peu intéressants du point de vue de la personnalisation. Dommage... Enfin, si, avec ses faibles rejets de CO2, la GS 450h a de fortes chances de faire un tabac sur le marché du leasing de haut de gamme, on notera qu'en matière de fiscalité, la différence entre la Région flamande et les deux autres est d'environ 4.800 euros. Drôle de pays...

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