Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Votre compte Facebook n'est pas lié à un compte sur notre site. Veuillez vous inscrire au préalable

Si vous venez de vous inscrire avec Facebook, merci de recharger la page dans quelques instants, le temps que votre inscription soit totalement activée.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Essai détaillé / Renault Alaskan 2.3 dCi 190 A : racines nippones

Rédigé par Gaetan Philippe le

Acteur majeur sur le marché global de l’utilitaire, Renault ne pouvait pas passer à côté du pick-up, qui pèse le tiers des immatriculations mondiales de VU. Soit 5 millions de pick-up. «Et moi, et moi, et moi…», fredonne déjà l’Alaskan, avec son air de tracteur en smoking très sûr de lui!

Même s’il évolue en confort, habitabilité, prestations et sécurité, le vrai pick-up ne s’éloigne pas du concept du petit camion: une cabine et une benne montées sur un châssis séparé à traverses et longerons. Point barre! Et tant mieux! Parce que c’est pour cette simplicité et cette robustesse de véhicule à tout faire que nous sommes de plus en plus nombreux à l’apprécier. Sans même évoquer les avantages fiscaux qui dopent ses ventes chez nous… Le marché du pick-up de 1 tonne de charge se développe (17% du marché mondial des VU, loin devant celui du pick-up d’une demi-tonne (3%) et talonnant celui du grand pick-up, écoulé à 90% aux USA et au Canada). Les marques qui l’incluent dans leur gamme utilitaire se multiplient. Les constructeurs qui les conçoivent ne sont pourtant toujours que 7: Isuzu, Mazda (Ford), Mitsubishi, Nissan et Toyota du côté nippon, SsangYong du côté coréen, et Volkswagen, seul Européen à s’être impliqué dans la conception de son propre pick-up: l’Amarok, alors que 11 modèles de marques différentes se disputent le segment. La stratégie des alliances permet de vendre sous son propre label, en y apposant son logo et des retouches cosmétiques mineures, un produit fabriqué par le partenaire. C’est le cas de Fiat (Fullback) avec Mitsubishi (Triton/L200), de Ford (Ranger) avec Mazda (BT50), de Renault (Alaskan) et de Mercedes (X) avec Nissan (Frontier/Navara). On assiste ainsi à un jeu sans frontières où la plupart des pick-up japonais et de leurs clones exportés en Europe sont assemblés en Thaïlande, mais aussi en Amérique Latine. Nissan, lui, fabrique son Frontier/Navara (ainsi que l’Alaskan et le Classe X) au Mexique, à Barcelone et, bientôt, en Argentine. L’Alaskan mexicain a du reste été lancé en Colombie il y a un an, où Renault est bien implanté. Le constructeur français a aussi envahi les marchés latino-américains du petit pick-up (0,5 tonne de charge utile) grâce à l’Oroch, un Duster 4 portes nanti d’une benne et rebadgé Renault là-bas.

Dans cet article : Renault

Essais

Nos essais