Nous voilà arrivés au terme d'un long double essai... un peu gênés de n'avoir rien dévoilé de radicalement nouveau. D'avoir conduit une grande classique et de nous être fait incomparablement plus de plaisir qu'au volant du dernier des supercars inédits. C'est que le Boxster est une Porsche essentielle. Et que,comme tel, il évolue... sans changer fondamentalement. A l'instar de toute première oeuvre inspirée, il tolère mal d'être corrigé. En définitive, de savoir qu'un modèle va durer sans lasser ni se remplacer vraiment nous conforte dans une vision passionnelle et non consumériste de la voiture. Qui colle à la démarche de Porsche. Sauf lorsqu'il s'agit de la politique mesquine qu'il continue à pratiquer autour des options.
Dans cet article : Porsche, Porsche Boxster