Essai détaillé / Fisker Karma
Comment concilier ligne sportive et propulsion (majoritairement) électrique tout en parvenant à faire taire la peur de la panne «sèche» ? Fisker pense avoir trouvé la solution avec sa sublime Karma.
- Avis Rédaction 15.00 /20
Avec sa longueur proche des 5 m, la Karma se situe dans la catégorie des grandes routières prestigieuses du genre Audi A6/A7, BMW Série 5/6 Gran Coupé et Mercedes Classe E/CLS. Chacune de ses rivales proposera bientôt une variante hybride; c'est déjà le cas pour la Porsche Panamera, en fait la plus sérieuse rivale (par le prix aussi) de la Karma. Comparée aux Chevrolet Volt et Opel Ampera, la Karma s'apparente plus encore à une voiture électrique à autonomie prolongée. C'est que, dans tous les cas, ses roues arrière sont entraînées par un moteur électrique. Fisker définit d'ailleurs la Karma comme un EREV (Extended Range Electric Vehicle), un véhicule électrique à autonomie étendue. Grâce à sa batterie lithium-ion de 20 kWh, la Karma peut parcourir environ 80 km en mode électrique pur (chez Fisker, on parle du mode stealth, furtif), tandis qu'un moteur thermique (faisant office de générateur) alimenté par un réservoir d'essence de 36 l fournit l'électricité nécessaire pour prolonger l'autonomie de 300 à 350 km.
- Exclusivité «verte»
- Ligne fantastique
- Bonnes performances, qualités dynamiques
- Sobriété (en conduite raisonnable)
- Confort général soigné
- Garantie totale de 5 ans/100.000 km
- Tarif coquet
- Dysfonctionnements informatiques
- Diamètre de braquage trop important
- Accès à l'arrière malaisé
- Petit coffre non modulable
- Valeur de revente imprévisible
Dans cet article : Fisker, Fisker Karma
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