Moins chère et pas énergivore pour un sou, la boîte robotisée présente bien des avantages par rapport à une classique unité à convertisseur, sauf que, contrairement à cette dernière, elle n'est pas capable de transmettre le couple de manière quasi continue. Comme pour une boîte automatique classique, la gestion électronique a également beaucoup d'importance. Or, sur ce plan, aux côtés de la Quickshift 5 de Renault, presque parfaite, l'Easytronic d'Opel apparaît fort simpliste, tandis que la MMT de Toyota, manquant cruellement de mise au point, est carrément à fuir. C'est d'autant plus dommage que la petite japonaise, de loin la plus fonctionnelle des trois, jouit d'un moteur très pétillant et, depuis le dernier face-lift, d'un excellent compromis comportement routier/confort d'amortissement. Quant à la Corsa, outre sa présentation sérieuse et son châssis très axé sur la sécurité, elle n'a pas grand-chose à mettre en valeur: chère, elle s'avère plutôt pingre en équipement, tout en n'offrant qu'un confort de roulage fort rudimentaire. Difficile, donc, de ne pas accorder la victoire (une fois de plus!) à la très homogène Renault Clio. Celle-ci, en plus de ses nombreuses qualités, peut aussi se vanter d'être la moins gourmande des trois, pour un équipement de base qui n'a rien de ridicule.