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WEC et GT / Stoffel Vandoorne : je veux toujours gagner le Mans

Rédigé par Frédéric Kevers le 08-05-2025

En prélude des 6 Heures de Spa, nous avons posé quelques questions à Stoffel Vandoorne, pilote officiel Peugeot… aux ambitions toujours bien vivaces.

Si Peugeot peine à briller au sommet de l’endurance mondiale avec une 9X8 évoluée mais insuffisamment survitaminée, le lion sochalien peut compter sur la rage de vaincre de son pilote belge. Stoffel Vandoorne a beau faire feu de tout bois entre le championnat du Monde d’endurance, la Formule E et son rôle de pilote de réserve et de simulateur pour l’écurie Aston Martin en Formule 1, il ne semble pas s’émousser, pas plus que sa faim de victoires. Moments choisis.

Stoffel, quel est le feeling après un début de saison pour le moins compliqué ?

Il est certain que le début de saison n’a pas apporté les résultats espérés. Nous avons progressé en tant qu’équipe et sur le plan technique, mais c’est le cas de nos concurrents aussi. Le plateau s’est fort resserré cette année et trouver le moindre centième de seconde au tour peut faire une grande différence. Si tu regardes la dernière course à Imola, tout le monde se tenait en quelques dixièmes exception faite des Ferrari (Stoffel ne s’étendra pas sur le sujet, les commentaires sur la BoP – Balance of Performance – étant interdits en FIA WEC). Du coup, nous attendons avec impatience les prochaines étapes et évolutions sur la voiture, même si le règlement ne permet pas de gros changements.

Stoffel Vandooren - Peugeot Sport 9x8

Qu’est-ce que la grosse évolution de la Peugeot 9X8 introduite à Imola en 2024 a apporté sur le plan du pilotage ?

Très honnêtement, le fait d’avoir un aileron arrière maintenant ne change pas fondamentalement le pilotage de la voiture. C’est davantage dans le passage à des pneus plus larges à l’arrière et plus étroits à l’avant qu’on trouve une différence. On gagne beaucoup de motricité en sortie de virage lent et c’est désormais bien plus facile de faire passer la puissance au sol qu’avant, mais en contrepartie, l’adhérence au freinage est réduite et rend ces phases-là plus délicates. Au final, la philosophie globale de la voiture reste similaire et ce sont toujours des détails qui permettent de progresser.

Faut-il considérer Spa comme une préparation pour le Mans, ou abordez-vous cette épreuve comme toutes les autres courses ?

Aujourd’hui, le FIA WEC est devenu tellement compétitif que tu es obligé de te focaliser à fond sur chaque course si tu veux avoir une chance d’obtenir un résultat probant. Bien entendu, Spa constitue la dernière course avant le Mans donc il y a des opportunités d’optimiser certains aspects pour les 24 Heures, mais le circuit du Mans est tellement spécifique que les réglages y sont trop spécifiques pour pouvoir être répliqués sur un circuit classique.

Stoffel Vandooren - Peugeot Sport 9x8

Quels seront vos objectifs pour Spa et le Mans ?

C’est toujours tellement difficile de définir un objectif dans un championnat aussi compétitif. Bien entendu, on fait le maximum pour entrer dans l’Hyperpole (une séance contre la montre qui voit les dix plus rapides des qualifications normales s’affronter pour décrocher la pole, ndlr) et décrocher des points en course. Nous sommes conscients que nous n’avons pas la meilleure voiture actuellement, mais quand on est pilote professionnel, l’objectif au départ d’une course est toujours de gagner. C’est pour ça que nous travaillons dur, ensemble et avec conviction. Ces choses-là prennent du temps, mais ne changent rien à notre motivation.

Au vu du contexte actuel, comment aborderas-tu les 24 Heures du Mans ?

Même si nous ne sommes pas forcément aussi compétitifs que nous le voudrions, je me rendrai au Mans avec une énorme motivation. C’est une course très longue et qui peut réserver de grosses surprises. Il faut y aller avec la volonté de tout donner. J’ai toujours de grosses ambitions à titre personnel. Et gagner les 24 Heures du Mans est clairement au sommet de ma liste, au même titre que remporter un premier titre de champion du Monde en WEC ou un deuxième en Formule E (Stoffel avait été sacré champion du Monde de la saison 2021-2022 avec Mercedes). Mais un de mes objectifs majeurs reste de pouvoir me battre pour gagner le Mans.

Stoffel Vandooren - Peugeot Sport 9x8

Que manque-t-il à Peugeot pour jouer devant au Mans ?

Je pense que nous avançons dans le bon sens, mais ça se joue sur les détails. Il nous manque un peu d’aéro, de travail sur les logiciels, etc. Mais nous ne sommes pas battus d’avance. Le circuit est tellement spécifique que la vérité des tracés normaux n’est pas forcément celle dans la Sarthe. En plus, le resurfaçage d’une partie du circuit va encore changer des choses. Nous devrions gagner entre 3 et 4 secondes au tour cette année.

Ton éclectisme constitue-t-il un atout pour atteindre tes objectifs ?

C’est évident que certains pilotes préfèrent se concentrer sur un championnat mais en ce qui me concerne, je trouve ça très enrichissant de participer à des programmes aussi variés – Stoffel est également pilote Stellantis Motorsport en Formula E et pilote de réserve et de simulateur pour Aston Martin en Formule 1 – et surtout je suis très chanceux d’avoir un tel programme. Alors, bien entendu, je suis bien occupé avec un tel calendrier, mais ça contribue à ma motivation, donc je ne le considère pas comme un problème.

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