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Sécurité / Comment se forment les nids-de-poule

Rédigé par David Leclercq le 02-04-2019

La réputation des routes belges n’est plus à faire en matière de qualité. Il est utile toutefois de rappeler comment se forment les nids de poule, surtout à la sortie de l’hiver.

On connaît la chanson : à la sortie de chaque hiver, les services de maintenance des voiries communales, régionales et fédérales ont du pain sur la planche. Car avec l'arrivée du printemps, nombreux sont les nids-de-poule qui se forment et creusent la route, laissant ça et là une série de gravillons qui endommagent rapidement pare-brise et peinture. D’où la question de savoir comment se forment ces nids de poule ? Au café du commerce, on a la réponse : c’est le gel. Mais en réalité, c’est un peu plus compliqué que ça…

Les variations de température

Le fait est que l’hiver 2018-2019 n’a pas été particulièrement froid puisqu’on a même connu une véritable période quasi estivale courant février. Et bien, justement, c’est là qu’est le mal : les variations de température qui sont très mal digérées par le bitume. C’est donc les périodes successives de gel et dégel qui détériorent nos routes. Et cette année, on a été servi !

Couche superficielle

En réalité, c’est la couche superficielle du revêtement qui est la plus sensible aux phénomènes de gel et dégel. Selon Robert Charlier, professeur, expert en routes, à l'Université de Liège interrogé par nos confrères de la RTBF, il ne faut même pas que les températures soient importantes, le 0 C° étant le point pivot. L’expert explique en effet que « pendant le gel, l'eau s'accumule, éventuellement sous forme de glace dans la route. Par contre, en période de dégel, l'eau devient libre. Quand votre véhicule passe sur la chaussée, sous les pneus, il y a une assez forte pression et donc cette eau est chassée en quelque sorte avec une certaine violence et à ce moment-là, elle a un pouvoir destructeur qui est significatif ».

La solution de la barrière de dégel

Robert Charlier évoque toutefois bien une solution technique pour contrer le phénomène. Celle de la barrière de dégel qui vise à interdire purement et simplement le trafic sur certaines portions. Comme l’explique le professeur : « c'est une pratique assez courante dans un certain nombre de pays froids ou de régions froides. On le voit dans les zones de montagnes, dans les Alpes. On le voit aussi en Scandinavie. On le voit même parfois chez nous. L'an dernier, certaines communes d'Ardennes ont interdit la circulation sur des voiries secondaires pendant la période de dégel ». Voilà qui semble difficilement applicable sur nos routes déjà engorgées. Quid également de notre système d’appels d’offre qui tend aussi à privilégier les prestataires les moins chers qui, ça semble évident, pourraient rogner parfois sur la qualité. La question mérite d’être posée.

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