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Industrie et économie / Pétrole : recherche des gisements en baisse

Rédigé par Olivier Duquesne le 16-07-2018

En 2017, le volume de la découverte d’hydrocarbures a baissé de 13 %. Logique : les compagnies ont réduit leurs investissements d’exploration de 60 % en 3 ans. Une petite relance est attendue pour 2018.

On n’a plus aussi peu cherché de pétrole depuis les années 90. En 2017, les compagnies pétrolières n’ont découvert « que » 11 milliards de barils équivalent pétrole selon le média français L’Écho. C’est 13 % de moins qu’en 2016. Et depuis 2014, c’est carrément la chute des investissements. Les dépenses en prospection atteignaient un peu plus de 100 milliards de dollars en 2014 pour se contenter de 40 milliards l’an dernier. Une baisse drastique qui a en corollaire une forte diminution des découvertes de champs pétrolifères (près de 70 %). 

Le schiste 

La baisse des investissements en exploration était en partie liée à la chute des cours du brut (avant sa remontée NDLR). Celle-ci a contraint les compagnies à réduire les risques en limitant l’exploration pour se focaliser sur des solutions moins aléatoires comme le schiste. Le forage suffit pour l’exploiter. Il y a aussi une probable diminution du pétrole disponible en sous-sol. Depuis les champs gigantesques au large du Brésil en 2006 et au Mozambique et en Tanzanie en 2010, les découvertes se sont raréfiées bien avant la baisse des investissements. 

Réserves pour 50 ans 

Ceci dit, il n’y a pas encore lieu de paniquer. Les réserves mondiales ont augmenté de 23 % depuis 2007. Pour l’heure, il y a de quoi tenir 52 années pour toute la consommation mondiale. Pour le court et le moyen terme, la pénurie – hors choc pétrolier par décision politique (OPEP) – n’est pas encore au rendez-vous. Pour le long terme, c’est évidemment plus incertain. D’où l’intérêt des compagnies pétrolières pour d’autres ressources énergétiques. Toutefois, les fonds prévus pour l’exploration semblent remonter en 2018. D’autant que le coup de frein lancé en 2014 était notamment lié aux demandes des actionnaires des compagnies pétrolières. Il se pourrait donc qu’elles accélèrent leur recherche de nouveaux gisements.

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