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Industrie et économie / Coronavirus : l’industrie automobile entre craintes et paralysies

Rédigé par Olivier Duquesne le 24-02-2020

La Chine renonce à alléger la quarantaine à Wuhan alors que la Corée du Sud, l’Iran et l’Italie sont directement touchés par le coronavirus. Cela influence de plus en plus l’économie de l’automobile.

Il avait été question d’un allégement des restrictions à Wuhan (Chine) suite à l’épidémie du coronavirus Covid-19. La situation a toutefois été revue et les autorités maintiennent les mesures draconiennes imposées depuis le 23 janvier, et donc l’arrêt de l’industrie automobile dans cette région. Ainsi, Honda a confirmé le maintien de la fermeture de son usine jusqu’au 11 mars. Nissan a également été contrainte de laisser à l’arrêt ses usines de Xianyang – province du Hubei – et de Zhengzhou – province voisine Henan. Celle de Xianyang l’est jusqu’au 10 mars au moins sur obligation des autorités locales. D’ailleurs, toute l’industrie reste à l’arrêt à Wuhan et dans ses alentours. Ce qui impacte notamment DongFeng partenaire de nombreux constructeurs occidentaux, dont Renault.

Plus de pièces

Les différentes fermetures temporaires et suspensions d’activités à cause du syndrome respiratoire touchent l’industrie dans sa globalité puisque de nombreuses pièces sont construites en Chine, et donc à Wuhan pôle industriel de l’automobile chinoise. Audi affirme que l’arrêt de sa production à Forest n’est pas lié au coronavirus. Du côté de Fiat-Chrysler, toutefois, on a admis que son usine de Kragujevac en Serbie avait des soucis d’approvisionnement à cause des fermetures chinoises. Dès lors, la production de la Fiat 500 L a été stoppée. Le constructeur travaille à une nouvelle source d’approvisionnement pour relancer les chaînes.

En Italie

L’apparition du virus au sud de Milan, dont l’origine du patient 0 reste mystérieuse, et la mise en quarantaine de 11 villes italiennes (Codogno, Casapusterlengo, Castiglione d’Adda, Maleo, Fombio, Bertonico, Castelgerundo, Somaglia, San Fiorano, Terranova dei Passerini et Vo Euganeo) a de quoi inquiéter l’industrie automobile italienne. Même si Fiat n’a pas d’usine dans ses régions, elle interdit l’accès à tous ses sites européens à toute personne ayant séjourné ou traversé la zone sous quarantaine en Italie. Il en va de même pour toute personne revenant de Chine ou d’Asie depuis moins de 15 jours. De son côté, le bureau de design Italdesign-Giugiaro, appartenant au groupe Volkswagen, a dû fermer ses deux implantations et son siège dans la région de Turin suite à la détection d’un cas positif au virus parmi son personnel. Enfin, Ferrari et Lamborghini sont installées en Émilie-Romagne frontalière de la Lombardie et la Vénétie, régions les plus touchées. Ces deux provinces sont très industrialisées avec un possible risque de soucis économiques si la maladie venait à se propager en dehors de la zone de quarantaine.

Corée du Sud et Iran

Deux autres pays avec une grande industrie automobile sont également touchés significativement par le coronavirus : la Corée du Sud et l’Iran. Le Japon est également dans une situation délicate, avec des usines à l’arrêt ou au ralenti par manque d’approvisionnement et, surtout avec des cas avérés d’infection. En plus, le Covid-19 laisse même planer une menace sur la tenue des JO de cet été ! Tout cela ne contribue pas à rassurer l’économie mondiale. Les Bourses ont d’ailleurs baissé quasi à l’unisson. Daimler (Mercedes-Benz) a d’ailleurs clairement évoqué la « menace » pour l’économie asiatique et mondiale représentée par le coronavirus. L’industrie automobile, en particulier européenne déjà affectée par le CAFE et ses quotas de CO2 en 2020, n’avait certainement pas besoin d’une économie en berne…

Épée de Damoclès sur le salon de Genève

Le GP de F1 de Chine et le salon de Pékin ont déjà été reportés, mais cela pourrait mener à une annulation. Du côté du salon de Genève, l’événement reste maintenu. Quand le virus était cantonné à l’Asie, les organisateurs se voulaient rassurants. Ils ont notamment indiqué que les allées et stands allaient être désinfectés et que des mesures avaient été prises pour la sécurité des exposants et des visiteurs. Mais la déclaration du nouveau foyer au nord de l’Italie, pas loin de la frontière suisse, pourrait impacter aussi l’événement genevois si la situation n’était plus contrôlée. Cela contraindrait les autorités des pays limitrophes comme la Suisse, mais aussi l’Autriche, la France et la Slovénie à prendre des mesures strictes. Et notamment la limitation des déplacements. Ce qui pourrait être problématique pour le salon de Genève. Sans compter sur la crainte de visiteurs de « voyager » et l’absence de certains représentants de l’industriel en provenance d’Asie ou du Moyen-Orient.

Réouvertures

Cependant, certaines usines ont pu relancer leur production en Chine. Toyota a prévu de relancer, en mode ralenti, ses usines chinoises situées en dehors des provinces les plus touchées. De même que Tesla qui a déjà pu rouvrir son usine de Shanghai le 10 février. Daimler a, pour sa part, indiqué la reprise des activités dans son usine de Pékin qu’elle détient à 50-50 avec Beijing Automotive Industry Holding.

 

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