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Environnement / Pollution aux particules fines : le Diesel pas seul responsable

Rédigé par David Leclercq le 15-03-2019

L’analyse de la pollution aux particules fines est très complexe, car ces agents polluants se déplacent ce qui ne facilite l’analyse de leur origine, explique Airparif, l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France.

Il ne se passe pas une semaine sans que les débats soient alimentés par le réchauffement climatique ou la pollution atmosphérique. Cette fois, c’est Airparif, l’association agréée pour la surveillance de la qualité de l’air en Île-de-France, qui évoque les particules fines et la difficulté à déterminer leur origine.

Volatiles

L’organisme indique ainsi que si une partie des particules fines PM2,5 (les plus néfastes pour la santé) proviennent du trafic routier, « les 2/3 du volume sont en réalité importés jusque dans la région parisienne ». Certains polluants comme les NOx (oxydes d’azote) restent là où ils sont émis, ce qui facilite l’analyse de leur origine, mais il n’en va pas de même pour les particules fines, nettement plus volatiles.

Le chauffage, grand responsable

Les études démontrent qu’aux abords des grands axes, c’est le trafic routier qui est la première source de production de particules fines (45 %). Et 90 % de ces particules liées au trafic sont bien émises par les véhicules Diesel (voitures particulières, utilitaires et poids lourds). À l’échelle de la région par contre, le transport routier ne représente que 18 % des PM2.5. Alors qui sont les autres responsables ? Réponse évidente : l’industrie manufacturière (24 %) et, surtout, le chauffage domestique (45 %). Le chauffage au bois en particulier est considéré comme un réel problème (Ségolène Royal avait déjà interdit l’utilisation de foyer ouvert dont le rendement est trop faible et encore plus émetteur) car s’il ne représente que 5 % de la consommation, il est responsable de… 85 % des émissions de particules fines ! Autre source de particules qu’on ne soupçonnerait pas a priori : l’agriculture et les émissions d’ammoniaque qui comptent pour 9% du total. Finissons toutefois sur une note positive : Airparif souligne que le secteur des transports a progressé ces dernières années – c’est le fruit du durcissement des normes antipollution : entre 2010 et 2016, la concentration de PM2.5 a été réduite de 10,5% à Paris.

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