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Budget / La Norvège va taxer les voitures électriques, et nous ?

Rédigé par Frédéric Kevers le 16-06-2021

Pionnière en matière de mobilité électrique, la Norvège offre de généreux incitants pour l’achat d’une voiture électrique. Un coût qu’elle va compenser par une taxation des modèles les plus onéreux. En sera-t-il de même chez nous ?

Avec déjà plus de 50 % de voitures neuves 100 % électriques et l’interdiction des moteurs thermiques dès 2025, la Norvège fait office de pionnière dans le domaine de la mobilité électrique. Une performance qui doit beaucoup aux généreux incitants à l’achat d’un véhicule électrique, mais qui présente un coût non négligeable pour les finances du pays. La Norvège devrait donc bientôt introduire un système de taxation sur les modèles électriques les plus onéreux. Un choix soutenu par le Fonds Monétaire International (FMI).

24.700 € par voiture vendue

Selon le gouvernement norvégien, les incitations en faveur des voitures électriques ont généré un coût de 1,89 milliard €, soit une moyenne de 24.700 € par véhicule électrique neuf vendu. Un lourd tribut à payer sur l’autel d’une mobilité plus « verte » qu’il va falloir compenser. La meilleure solution étant de taxer les véhicules électriques neufs.

Taxe équitable

Si elle ne veut pas freiner l’essor des voitures électriques d’une part et conserver une certaine accessibilité à la mobilité verte pour un maximum de ses citoyens, la Norvège n’a pas d’autre choix que de taxer l’achat de ce type de véhicules… pour les modèles les plus onéreux.

La proposition du gouvernement consiste à taxer tous les modèles électriques dont le prix dépasse 600.000 couronnes norvégiennes, soit environ 59.300 €. Le principe serait donc d’imposer le paiement d’une taxe uniquement aux acheteurs disposant de gros moyens financiers, pour qui accéder à la mobilité électrique ne pose pas de soucis sans pénaliser les ménages aux revenus plus modestes qui devront conserver un accès à la mobilité électrique, qui s’orienteront donc vers des modèles meilleur marché.

Et en Belgique ?

En Belgique, la problématique est différente pour deux critères essentiels : il n’y a pas d’incitants pour les particuliers et les professionnels bénéficient uniquement d’une déductibilité fiscale, mais pas de prime sur le prix d’achat d’une part, et le marché des véhicules électriques est beaucoup moins développé d’autre part. Donc beaucoup moins de voitures électriques vendues + aucune prime à l’achat = coût réduit pour le gouvernement.

Au pays de la taxation toute-puissante, on peut s’attendre à une proposition de taxe sur les véhicules électriques, au moins pour les sociétés. Le gouvernement fédéral actuel a déjà prévu une intervention qui rendra les VE achetés à partir de 2027 moins déductibles fiscalement selon des paliers progressifs. Cette mesure visera à compenser – au moins partiellement – la baisse de revenus de l’impôt des sociétés (plus de carburant fossile – lourdement taxé – consommé donc rentrées « supprimées », etc.). Autre élément qui devrait être impacté par cette mutation du parc automobile de société, l’ATN (Avantage Toute Nature) devrait évoluer pour les véhicules électriques.

De prime abord, cela pourrait inciter les gestionnaires de flotte ainsi que les indépendants à opter pour un modèle électrique avant cette échéance, afin de bénéficier d’un régime fiscal qui reste attrayant. Seule certitude, rouler à l’électrique sera plus cher demain qu’aujourd’hui !

 

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