Budget / 3 Belges sur 5 ont roulé moins… volontairement

Pour lutter face à la hausse des tarifs de l’énergie, de l’alimentation, ou diminuer leur empreinte carbone, 3 Belges sur 5 ont réduit leurs déplacements en voiture en 2022 tandis que 2 sur 5 ont diminué leurs dépenses liées à la voiture. Malheureusement, cette démarche peut avoir un revers quand c’est l’entretien du véhicule qui en pâtit.

Rouler moins pour économiser

Parmi les 1500 personnes interrogées dans le cadre de l’enquête, AG Insurance rapporte que 62 % ont reconnu avoir décidé de rouler moins pour diminuer les frais de déplacements. Une décision qui fait suite, principalement, à la hausse des prix de l’énergie et donc des carburants. Le calcul est simple, moins tu roules, moins tu paies.

Cependant, il n’y a pas que les euros que les Belges cherchent à économiser puisque 47 % des répondants affirment avoir réduit leur kilométrage pour des diminuer leurs émissions de CO2, tandis que 16 % des Belges ont pu rouler moins grâce au télétravail en 2022.

Qui a roulé moins ?

Selon l’enquête, le pourcentage d’automobilistes belges ayant diminué leur kilométrage annuel est plus élevé chez les « petits rouleurs ». En effet, 65 % des personnes ayant un kilométrage compris entre 0 et 7500 km/an ont réduit leurs déplacements. Ils sont 64 % de 7501 à 15.000 km tandis que les plus gros rouleurs plus de 25.000 km/an – sont 54 % à avoir roulé moins en 2022 qu’en 2021.

En termes de tranches d’âge, on constate que les différences sont ténues. Cela va de 60 % des 45-55 ans et des 55-75 ans à 65 % des 56-65 ans et plus de 75 ans. Une tendance équilibrée entre les générations qui atteste du fait que toute la population est impactée par la hausse du coût de la vie et/ou la conscientisation écologique.

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Entretien délaissé

Si le poste « carburant » compte pour beaucoup dans les dépenses liées à l’utilisation d’un véhicule, les frais d’entretien au sens large ne sont pas négligeables non plus. Que l’on parle du nettoyage de la voiture, de l’entretien de la mécanique ou du remplacement des pièces d’usure, tous les postes ont subi les effets de la crise. À l’instar des soins de santé – dentiste, visite chez le médecin, etc. – la voiture représente une grande « opportunité » d’économies parfois substantielles, mais potentiellement dommageables.

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Si 37 % des Belges ont économisé sur l’entretien de leur véhicule pour des raisons économiques, 14 % affirment qu’ils ont repoussé voire annulé des réparations afin d’en éviter les frais. Toutefois, un Belge n’est pas l’autre et l’enquête révèle une différence entre le Nord et le Sud du pays concernant le pourcentage d’automobilistes ayant économisé sur les frais liés à l’automobile avec respectivement 36 et 45%. Des différences qui se répercutent sur les différents postes de dépenses principaux :

• Entretien : 19 % au Nord, 26 % au Sud
• Réparations : 12 % au Nord, 16 % au Sud
• Car-wash : 28 % au Nord, 22 % au Sud