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Bruxelles / Classement européen : une mauvaise offre de mobilité alternative

Rédigé par David Leclercq le 22-05-2018

l’Institut Wuppertal en Allemagne a sondé 13 villes européennes sur la qualité de l’air, les bouchons et l’offre de mobilité alternative. Bruxelles était concerné. L’analyse relève que l’offre de transports publics est insuffisantes et qu’il y a trop de voitures.

Quatre chercheurs de l’Institut Wuppertal (Allemagne) ont procédé à l’analyse des données de 13 villes européennes à la demande de Greenpeace. Parmi les nominés, il y avait Berlin, Londres, Vienne, Moscou, Rome, Zürich, Paris, Amsterdam, Copenhague, Oslo, Budapest, Madrid et Bruxelles. Le rapport a pris en compte 21 indicateurs regroupés en cinq catégories : la performance des transports publics, la mobilité active, la sécurité routière, la qualité de l’air et la gestion publique de la mobilité. Focus sur Bruxelles donc.

Trop de voitures

« Faire de Bruxelles une ville à taille humaine, et plus une ville à taille automobile » indique le rapport de l’Institut allemand qui a comptabilisé que 45 déplacements sur 100 étaient effectués en voiture. Le carton rouge car seul Rome fait pire. Le rapport point que la Région de Bruxelles doit mieux faire pour les cyclistes, mais doit aussi progresser en matière de transports publics, notamment pour la fréquence et la densité (stations au km2) qui est 5 fois moins importante qu’à Paris.

Bruxelles est classé à la huitième place sur treize. Ce qui ne semble a priori pas si catastrophique, mais ce résultat s’explique surtout par une excellente qualité de l’air qui fait remonter notre ville dans le classement. Car notre capitale se classe systématiquement dans les cinq derniers pour toutes les autres catégories : 9ème en mobilité active, 10ème en sécurité routière, 11ème en transport public ou en gestion de la mobilité. Pas terrible donc d’autant que Greenpeace continue de soutenir que les autorités bruxelloise mesurent mal la pollution et que de ce fait, notre classement actuel est sans doute un peu optimiste.

Les bons élèves

Il faut évidemment citer les premiers de classe. Sans surprise, c’est Copenhague, Amsterdam, Oslo, Zürich puis Vienne. Des villes qui ont mis le paquet sur les modes de transport actifs (vélo, marche) tout comme sur les transport public. Il est évident que Greenpeace a une idée derrière la tête avec cette étude, à savoir accélérer les politiques de développement durable de nos villes sachant que « L’Europe ne cesse de s’urbaniser, relève Greenpeace. De 73 % aujourd’hui, la part de la population des villes devrait passer à 80 % en 2050, selon les prévisions des Nations unies ». En Belgique, il y a donc beaucoup à faire car la voiture reste dominante à Bruxelles (44 % de part contre 15,8 % à Paris, 20 % à Amsterdam, 25 % à Zürich 26 % à Madrid, 30 % à Berlin, 31 % à Budapest). Les chercheurs pointent plusieurs raisons à cet engouement automobile : une grande part de navetteurs, le prix trop faible des stationnement et... la politique menée pour les voitures de société. Raison de plus sans doute pour accélérer la mise en place de la zone de basse émissions (LEZ), ce que le Ministre bruxellois de la Mobilité, Pascal Smet (SP.A), compte effectivement faire dans une interview donnée à nos confrères du Soir.

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