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Lancée en 2021, la DS 9 tente de pénétrer le segment des grandes berlines premium. Les Français le font une fois encore à leur manière, en espérant que le style extérieur original et l'espace intérieur généreux de la DS 9 attireront les clients dans les salles d'exposition. Grâce à une plateforme EMP2 (celle de la Peugeot 508) allongée ici de 10 cm, même les adultes peuvent presque allonger les jambes à l'arrière de cette DS 9. Et pour dorloter davantage encore les passagers arrière, DS a doté leurs sièges d'un système de massage, de chauffage et de ventilation. L'intérieur est très élégant et utilise des matériaux de belle facture. Le seul bémol est le système d'infodivertissement qui, avec ses réactions paresseuses, semblait déjà dépassé au lancement.
La DS 9 n'est disponible sur notre marché qu'en version hybride rechargeable. Les clients ont le choix entre l'E-Tense 250 et l'E-Tense 360 4x4, les chiffres faisant référence à la puissance cumulée. Les deux variantes émettent moins de 50 g/km de CO2 et sont donc fiscalement intéressantes pour les indépendants et les sociétés. C'est là le principal argument de cette berline, car ceux qui attendaient le confort «français» que l'on associe historiquement au nom DS seront déçus: non pas que la voiture soit inconfortable, mais la DS 9 n'est pas non plus un tapis volant, pas même avec l’amortissement piloté.
Avec le nom DS, on s’attendait à un confort encore meilleur. Il nous laisse un peu sur notre faim. D'autre part, le comportement n'est pas assez incisif pour faire la différence avec le premium allemand. Hormis son look, qui plaît ou ne plaît pas, il n'y a pas grand-chose qui distingue vraiment cette berline 4 portes… hormis son habitabilité arrière, presque sans rivale dans le segment.