Connectez-vous

Se connecter avec Facebook

ou

Vos identifiants sont incorrects.
Je me connecte Mot de passe oublié ?
Aucun compte Facebook n'est lié au site, veuillez vous inscrire.

Mot de passe oublié ?

×
Réinitialiser mon mot de passe
Nous vous enverrons un email pour la réinitialisation de votre mot de passe.
Aucun compte n'est lié à cet email.

Vous n’avez pas encore de compte ?
INSCRIVEZ-VOUS GRATUITEMENT.

Premier essai / Suzuki Ignis : Le micro SUV

Rédigé par David Leclercq le

Après presque 10 ans d’absence, la Suzuki Ignis revient dans une toute nouvelle mouture qui tente de jouer sur plusieurs tableaux : celui de la citadine et des SUV. Pourquoi pas ?

Le concept

La Suzuki Ignis a connu une carrière discrète chez nous. Commercialisée de 2000 à 2006, cette citadine 3 et 5 portes s’est en effet écoulée à quelques 4000 exemplaires. Un succès en demi-teinte donc, mais qui n’a pas découragé Suzuki. Le constructeur revient en effet avec un tout nouveau modèle qui prend nettement plus de risques sur le plan stylistique et qui au moins présente l’avantage de ne laisser personne indifférent avec son look de SUV qui n’est pas que de la poudre aux yeux. Car le modèle est aussi déclinable avec une transmission intégrale (automatique et non verrouillable) grâce à un coupleur GKN placé à hauteur d’essieu arrière. La Panda 4x4 a trouvé sa rivale !

  • Compacité et maniabilité
  • Fonctionnalité de l’habitacle
  • Qualité routière et moteur vaillant
  • Prix trop élevé
  • Finition plastique
  • Pas de version hybride

Ce qui change

Tout est nouveau sur cette Ignis. A commencer par sa plateforme qui dérive en réalité de celle de la Baleno, une base forcément plus rigide et résistante, mais aussi plus facile à industrialiser. Longue de 3,7 m, celle-ci reste évidemment une citadine dans l’âme, mais elle se donne des airs de petit baroudeur urbain avec sa garde au sol de 18 cm et ses ailes considérablement élargies. Bref, Suzuki a mis là à profit les recettes propres aux petits 4x4 (type Jimny) qui ont conféré à la marque une partie de sa notoriété.

A l’intérieur, on est surpris par l’intelligence et le soin apporté à l’habitacle. Certes, la finition reste assez plastique, mais les coloris, les inserts et la planche de bord biton égayent l’ambiance tandis qu’on apprécie aussi la fonctionnalité. Selon les versions, les deux sièges arrière qui forment la banquette sont coulissants indépendamment, ce qui permet de faire varier le volume de coffre au gré des besoin (267 l de base). Autre bonne nouvelle : les dossiers sont aussi inclinables sur une large amplitude, ce qui permet de prendre ses aises. Y compris pour des adultes, lesquels ne se retrouvent pas du tout assis avec les genoux dans le mentons comme c’est souvent le cas pour ce genre de voiture.

Comment ça roule ?

L’ignis reprend aussi une partie du programme mécanique de la Baleno. En l’occurrence, c’est le 1.2 Twinjet de 90 ch (66 kW) qui est de la partie, mais pas encore sa version à micro hybridation (SHVS) qui l’importateur belge juge encore inutile. Cette dernière est pourtant intéressante à plus d’un titre. Car l’alterno-démarreur et la batterie lithium-ion placée sous le siège conducteur qui l’accompagne fournit 50 Nm au 4 cylindres en deca de 3800 tr/min. De quoi rendre la mécanique plus ronde, surtout en ville où les reprises à bas régimes sont légions. Cela dit, même lorsqu’il en est dépourvu, le 1.2 se montre vaillant, souple et plutôt volontaire. A tel point d’ailleurs qu’il révèle une belle polyvalence, y compris en dehors des centres urbains.

Sur la route, l’Ignis se révèle globalement bien amortie et suffisamment précise pour faire face à tous les types de situation. Son comportement certes sage, mas plaisant est donc de la même veine que pour la Baleno. Ce qui est une très belle nouvelle. L’insonorisation est elle aussi réussie, un peu moins pour les bruits de roulement, mais c’est récurrent chez les asiatiques.

Budget/équipement

C’est évidemment là que ça coince un peu : l’aspect du budget. Car l’Ignis est affichée en version de base à quelques 14.199 €. Ce qui fait cher la citadine. Certes, Suzuki argue que des ristournes importantes ou des primes de reprises sont octroyées, mais comparativement à certaines concurrentes, le tarif est difficile à justifier. A noter que l’interface connectée est celle du Vitara. Ce qui signifie qu’elle supporte les protocoles Apple Car Play et Android Auto. Seule réserve : le fait qu’il faille s’arrêter pour programmer une adresse dans la navigation.

Les concurrentes

Les concurrentes sont évidemment très nombreuses à ce niveau de gamme, même si elles n’offrent pas toute la même personnalité. Vu son gabarit, l’Ignis s’oppose ainsi à la Panda, à la Ford Ka+, à la Volkswagen Up !, mais un peu moins au trio 107/Aygo/C1 du fait d’une habitabilité qui est supérieure à ces dernières.

Notre verdict

Avec son look personnel, la possibilité d’une transmission intégrale permanente, l’Ignis est une originale qui donne un peu de couleurs à la catégorie souvent fade des citadines. Certes, son tarif annoncé est élevé, mais elle possède de jolis arguments, tels qu’une connectivité à jour (option) ou un habitacle redoutable de fonctionnalité. Alors pourquoi pas ?

Dans cet article : Suzuki, Suzuki Ignis

NE MANQUEZ RIEN DE l’ACTU AUTO!
Derniers modèles, tests, conseils, évènements exclusifs! C’est gratuit!

Je m’inscris

Essais

Nos essais

Stocks

Voitures de stocks à la une

Occasions

Voitures d'occasions à la une

Avis

Derniers avis des propriétaires