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Premier essai / 2023 Aiways U6 – Le frère SUV-coupé

Rédigé par Olivier Maloteaux le

La start-up chinoise étend sa gamme avec un deuxième modèle : un SUV-Coupé électrique qui promet de corriger les petits couacs de son frère aîné, tout en se voulant plus stylé. Voyons cela.

Aiways, vous connaissez ? Sorte de Tesla chinois, cette start-up privée est née en 2017 à Shanghai, mais n’a débarqué en Belgique que courant 2021, avec son SUV familial U5 électrique. La marque est distribuée chez nous sans réseau propre, mais via le revendeur multimarque Cardoen et ses 16 points de vente, qui assurent aussi les entretiens.

Jusqu’ici, Aiways se fait plutôt discret sur notre marché, avec moins de 40 immatriculations l’an dernier et 15 depuis le début de cette année (de janvier à mars). Après l’U5, la gamme s’étend avec un deuxième modèle, baptisé U6. Notons aussi que l’offensive d’Aiways ne s’arrêtera pas là : le constructeur annonce un nouveau modèle chaque année et a déjà planifié pour le futur proche un SUV plus grand (U7) mais aussi un plus petit. 

Carrosserie et dimensions Aiways U6

Avec sa poupe effilée, il veut se donner des airs de coupé surélevé, à la manière des Ford Mustang Mach-E, MG Marvel R, Nissan Ariya, Skoda Enyaq Coupé et Volkswagen ID.5. On n’est pas non plus très loin du style d’une Tesla Model Y. Mais l’U6 les dépasse tous d’une longueur, puisqu’il s’étire sur 4,80 m de long, soit de 5 à 20 cm de plus que les autres.

>> Longueur : 4805 mm - largeur : 1880 mm - hauteur : 1641 mm

Intérieur et coffre Aiways U6

Un coup de télécommande et les poignées de portes encastrées sortent de leur logement. On découvre un habitacle agréable et stylé. Par rapport à l’U5, le mobilier a été profondément remanié, avec désormais une (petite…) boîte à gants fermée, mais aussi une nouvelle console centrale. Celle-ci est surplombée par un écran plus grand (14,6’’ contre 12,3), pilotant un nouveau système multimédia (enfin paramétrable en français ou néerlandais…), compatible avec Apple CarPlay, mais désormais aussi avec Android Auto. La liaison a bien fonctionné durant cet essai et peut même s’effectuer sans fil dans le cas d’un smartphone Android (ce devrait aussi bientôt être le cas avec Apple CarPlay).

Par contre, on n’a toujours pas droit à un GPS intégré. Il faut donc passer par le smartphone pour trouver son chemin et… les bornes de recharge. Le constructeur a cependant tissé un partenariat avec l’appli « Pump » (3 mois gratuit, puis 5 €/mois) qui permet de planifier les trajets et les recharges, mais communique aussi avec la centrale électronique pour préchauffer automatiquement la batterie si le véhicule se dirige vers une station de recharge rapide DC. Une pompe à chaleur est également de série, notamment pour un chauffage moins énergivore en hiver.

On trouve aussi de série un toit vitré panoramique. Une cloche de verre qui ne peut certes pas s’ouvrir, mais recouvre les passagers de lumière. Cette verrière est dépourvue de store occulteur, mais sa structure permet aux passagers de voir le ciel sans les soumettre à l’effet de serre en plein soleil.

À l’avant, les sièges monoblocs sont mieux rembourrés que dans l’U5 et se révèlent confortables à l’usage. Le mobilier est agréable à regarder, mais on trouve néanmoins de nombreux plastiques durs dans les parties médianes et basses du tableau de bord. Par contre, rien à redire côté pratique : les rangements sont vastes et nombreux.

À l’arrière, la banquette n’est pas coulissante ni inclinable, mais l’espace aux jambes est princier. Les places latérales sont larges et confortables, mais, comme toujours, l’assise centrale est plus étroite et son dossier plus ferme. Le hayon s’ouvre électriquement et donne accès à un coffre spacieux. Certes, le seuil de chargement est haut perché et la hauteur utile assez moyenne, mais la profondeur est généreuse. Banquette en place, le coffre de ce SUV-Coupé est même plus volumineux que celui de l’U5 (472 l contre 432). Et un compartiment est creusé sous le plancher pour accueillir les câbles de charge.

Spécifications et performances Aiways U6

Le reste de l’équipement est à l’avenant, puisque la voiture est livrée pratiquement « full options », avec entre autres des jantes en alu de 20’’, l’ouverture/démarrage sans clé, le hayon électrique, une sellerie en cuir avec sièges électriques à l’avant, le chargeur smartphone à induction, des caméras avec vue à 360 degrés, un régulateur de vitesse actif et une foultitude d’autres aides électroniques : freinage automatique d’urgence, détecteur de fatigue et d’angle mort, anti-dévoiement avec correction au volant, régulateur de vitesse actif avec suivi des bandes de circulation, alerte de trafic arrière et alerte en cas d’ouverture des portes si un autre véhicule est en approche. Le système de suivi des bandes de circulation ne fonctionnait cependant pas très bien sur notre exemplaire de présérie, mais on nous promet que cela sera réglé sur les versions définitives.

Techniquement, l’U6 reprend la structure de l’U5, avec une caisse moulée dans un mélange d’acier et d’aluminium, guidée par un train avant McPherson et un train arrière multibras. La batterie provenant de chez CATL, pesant 350 kg et refroidie par eau, est également reprise de l’U5. Mais elle alimente ici un tout nouveau moteur : le bloc Bosch de l’U5 est remplacé par un propulseur maison, un peu plus puissant (+14 ch) et coupleux (+5 Nm).

Conduite Aiways U6

Le démarrage s’effectue sans clé ni bouton : une pression sur la pédale de frein et l’engin se met sous tension. Entre les sièges avant, on remarque l’original levier de boîte, qui s’inspire de la manette de gaz d’un yacht de luxe. Mais il s’actionne en faisant pivoter la poignée, comme sur une moto.

Plusieurs modes de conduite sont proposés, dont un à forte récupération d’énergie au lâcher d’accélérateur. Ce n’est toutefois pas un véritable mode « One Pedal », puisqu’il ne ralentit le véhicule que jusqu’à 7 km/h. Pour marquer l’arrêt complet, il faut toujours presser la pédale de freins. Celle-ci est peu consistante et peu aisée à doser.

Le moteur est silencieux et réactif lors des accélérations et dépassements : les performances sont très correctes, avec un 0 à 100 km/h bouclé en un peu moins de 7 secondes. Le châssis rigide et précis assure une tenue de route saine et efficace, mais pas vraiment joueuse. Un bon point pour les pneus Continental, monté ici de série, alors que l’U5 se contente de gommes chinoises (Cooper) peu adhérentes.

On regrette par contre que la direction trop légère manque franchement de ressenti, même en mode Sport. Côté confort, cet U6 est bien insonorisé, mais nettement plus ferme que l’U5 (qui se montre il est vrai particulièrement confortable). Notre exemplaire de présérie avait même tendance à légèrement sautiller sur les irrégularités de faibles amplitudes. Mais Aiways en est conscient et nous dit que le réglage de suspension sera peaufiné avant la commercialisation.

Autonomie et options de recharge Aiways U6

Nous avons réalisé cet essai au Portugal, sous une température idéale (25°C) et en conduite calme. Sur notre parcours mixte (trajets périurbains, autoroutes et petites routes), l’ordinateur de bord a indiqué une moyenne de seulement 14,2 kWh/100 km, soit moins que les valeurs officielles WLTP ! Les 405 kilomètres d’autonomie annoncés ne sont donc pas mensongers, même si le rayon d’action baissera bien sûr par temps froid ou si vous ne parcourez que de l’autoroute. Comme nous l’avions déjà constaté au volant de l’U5, Aiways développe des véhicules peu énergivores. L’U6 est même encore plus sobre que son frère, grâce notamment à un meilleur coefficient aérodynamique (Cx de 0,248 contre 0,29 pour l’U5).

Prix belges Aiways U6

Si le prix de base de l’U6 est nettement plus élevé que celui de l’U5, il reste intéressant face aux SUV-Coupés électriques concurrents. Le tarif officiel n’est pas encore fixé, mais on nous dit que le prix se situera entre 48.000 et 50.000 €. Et le véhicule est livré full options, comme on l’a mentionné plus haut. Si la MG Marvel R (chinoise elle aussi) et la Tesla Model Y (dont certains exemplaires sont produits en Chine) sont affichées à un tarif similaire, les autres concurrentes directes (Skoda Enyaq Coupé, VW ID.5) coûtent environ 10.000 € de plus à prestations et équipements équivalents. Bien sûr, la valeur de revente de l’U6 reste incertaine, vu l’absence d’image de marque d’Aiways sur notre marché. Mais pour rassurer les anxieux, le constructeur chinois offre une garantie totale de 5 ans sans limite de kilométrage sur le véhicule et de 8 ans ou 150.000 km sur la batterie (qui sera remplacée si elle descend en-dessous de 75% de sa capacité d’origine). 

Aiways U6  – verdict du Moniteur Automobile

Les Chinois apprennent vite : bien plus qu’un chiffre sépare l’U5 de l’U6. Ce dernier s’est attelé à corriger les petits ratés électroniques, ergonomiques et technologiques de son frère aîné, pour se hisser pratiquement au niveau d’un modèle européen, mais avec un prix d’achat toujours nettement plus bas. Une belle progression. Reste qu’une Tesla Model Y, de gabarit similaire mais encore plus aboutie, n’est pas plus chère. La confrontation Chine/USA est donc plus que jamais d’actualité. À vous de choisir votre camp...

  • Prix intéressant
  • Consommation et autonomie
  • Full option
  • Pas de système de navigation intégré
  • Valeur de revente incertaine (manque d'image)
  • Certains matériaux intérieurs

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