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Essai détaillé / Mercedes SL 63 AMG & 600

La plus «modeste» des SL AMG a troqué son 8 cylindres suralimenté contre le V8 atmosphérique du sorcier d'Affalterbach. Un monstre aux crocs acérés dont les 525 ch viennent contester la suprématie du superlatif V12 biturbo (517 ch) de la 600.

Lancée en 2001, l'actuelle SL connaît aujourd'hui sa première véritable remise à jour. Ainsi, la gamme AMG évolue en profondeur, puisque le modèle d'accès a abandonné son bloc suralimenté (55 AMG, 517 ch) au profit du récent - et premier - V8 atmosphérique du préparateur, qui équipe déjà la majorité des autres modèles griffés AMG. Une implantation doublement intéressante, car elle coïncide avec le montage d'une sérieuse évolution de la boîte à 7 rapports, la 7G-Tronic, qui a ici abandonné son traditionnel convertisseur de couple pour un embrayage multidisque à bain d'huile.

Conduite : AMG 168/200 - 600 188/200

Le V8 AMG et le V12 biturbo sont deux mécaniques extraordinaires. Qui en aurait d'ailleurs douté ? La première pour ses vocalises et son caractère pointu, la seconde pour ses poussées «faramineusement veloutées». Cela dit, même pourvue de l'embrayage multidisque en lieu et place du convertisseur, la boîte 7 MCT nous a quelque peu déçus. Certes plus rapide, elle produit trop d'à-coups qui, parfois, engendrent de l'instabilité. Dans les deux cas, la direction offre agrément et précision.

Sécurité : AMG 156/200 - 600 172/200

Puissant et suffisamment endurant, le freinage est malheureusement desservi par une pédale au rendu trop artificiel qui renseigne mal le conducteur sur l'effort à lui appliquer. Manifestement conçue comme un dragster, la SL 63 AMG présente un comportement trop brutal caractérisé par d'incessantes pertes de motricité et des réactions instables. En cela, la SL 600 s'avère plus efficace parce que plus douce et progressive, mais aussi parfaitement équilibrée. La SL offre par ailleurs à ses occupants un très haut degré de sécurité.

Confort : AMG 150/200 - 600 165/200

Reparamétrée par AMG, la suspension ABC de la SL 63 est peu confortable du fait d'une raideur excessive, même lorsque le mode confort est sélectionné. Tout le contraire de celle de la 600, qui filtre magistralement les déformations de la route tout en maintenant parfaitement la caisse. Au rang des autres distinctions, on note que l'insonorisation de la SL 600 s'avère plus réussie. Entre autres, les bruits de roulement y sont mieux contenus.

Fonctionnalité : AMG 147/200 - 600 156/200

Facile à utiliser, la SL se montre globalement assez pratique grâce aux nombreux espaces de rangement de l'habitacle. On en trouve dans les contre-portes et l'accoudoir central, tandis que deux bacs à portillon ont élu domicile derrière les sièges arrière. Le coffre procure un volume de chargement correct, mais pas exceptionnel; son accès est désormais facilité par le couvercle de malle motorisé. La qualité de la finition est absolument remarquable. On regrette simplement le manque d'habillage de l'armature du toit.

Budget : AMG 128/200 - 600 132/200

Sujet délicat, la consommation n'apparaît finalement pas excessive eu égard aux performances. Et, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, c'est le moteur turbocompressé qui se montre le moins glouton, du moins en utilisation courante. Dans les deux cas, l'autonomie reste toujours inférieure à 500 km. Le tarif plus qu'élitiste est partiellement compensé par un équipement pléthorique. Il est sans doute inutile de préciser qu'à ce niveau de prix, il n'y aura pas beaucoup d'amateurs en seconde main.

Conclusion : AMG 749/1000 - 600 813/1000

Alors, plutôt 63 AMG ou 600 ? La question ne se pose vraisemblablement pas : chacune de ces super-SL fait valoir une nature diamétralement opposée à l'autre. La SL 63 laisse une odeur de gomme brûlée et met en avant ses talents de dragster plus que la finesse et l'efficacité d'une vraie sportive. Un genre débridé qui plaira ou non, mais qui trouve son antagoniste dans la SL 600, qui parvient à combiner subtilement de très hautes performances avec le remarquable confort attendu d'une voiture de grand tourisme. Pour nous, le tour de force est là.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1425 du 6 août 2008.

Dans cet article : Mercedes-Benz, Mercedes-Benz SL

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