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En bref

Mécanique
Le 4 cylindres 2.0 turbo est avant tout souple et linéaire. Sa sonorité est malheureusement bien ordinaire. Bref, un bon moteur, mais sans grande personnalité, qui se voit en outre étouffé par une boîte automatique aux 8 rapports très longs. Les consommations, moyenne normalisée et réelle, sont en revanche très correctes pour un moteur de 184 ch chargé de mouvoir un lourd cabriolet. Les émissions de CO2 sont assez faibles, ce qui rend le modèle fiscalement intéressant.
Tenue de route
La 220i Cabriolet se veut avant tout stable et confortable. Faites une croix sur vos rêves de courbes tout en dérive de l’arrière ou jetez votre dévolu sur la M 235i et ses 326 ch. Ici, l’amortissement un peu mou vise avant tout à préserver le confort. Le plaisir de la conduite dynamique ne figurait pas en tête du cahier des charges, cela n’a rien d’illogique. La motricité n’est jamais mise à mal par les 270 Nm. Le freinage suffit largement pour la conduite détendue à laquelle incite cette BMW.
Sécurité
Pour 530 €, on peut équiper sa 2 Cabrio du Driving Assistant, une caméra intelligente qui sert aussi bien à l’antidévoiement qu’à la reconnaissance des panneaux routiers ou au freinage urbain d’urgence. Le surveillant d’angles morts, le détecteur de fatigue ou le freinage d’urgence automatisé à haute vitesse ne figurent pas au programme. L’Euro-NCAP n’a pas encore testé la Série 2 Cabrio, mais il nous semble qu’elle devrait décrocher au moins 4, si pas 5 étoiles…
Confort
Avec sa capote tricouche, le niveau sonore reste raisonnable toit fermé. Capote ouverte, le filet antiremous est quasi indispensable, ce qui fait d’autant plus regretter qu’il ne soit disponible qu’en option. Comme souvent à Munich, les sièges de série sont un peu trop plats; les sièges sport optionnels sont vraiment à conseiller. Si l’habitabilité est plus que correcte à l’avant, les 2 places arrière sont prévues pour des enfants, ou alors comme solution de secours, sur une faible distance.
Sens pratique
L’accès aux places avant ne présente pas la moindre difficulté si l’on évite les places de parking étroites, les portières étant longues. Prendre place à l’arrière requiert un peu de gymnastique, surtout toit fermé, malgré les sièges avant coulissants au dossier repliable. Pour un cabriolet compact, le coffre est assez logeable; on peut l’agrandir en repliant la banquette (option, hélas!). La trappe à skis a grandi de 50% par rapport à celle de l’ancien modèle. Finition globalement correcte.
Budget
La 220i Cabriolet n’est pas donnée, c’est sûr! Elle coûte même plusieurs milliers d’euros de plus que l’Audi A3 Cabriolet, alors que sa dotation de série apparaît un peu moins généreuse. On regrette surtout que des équipements aussi indispensables dans un cabriolet que le filet antiremous exigent un effort financier supplémentaire. La garantie globale s’en tient au minimum légal (2 ans), avec 5 ans d’assistance routière gratuite, alors que, chez Audi, la même assistance est gratuite à vie!

Conclusion / BMW 220i Cabrio

Même s’il a changé de nom, le remplaçant du Cabriolet Série 1 s’inscrit dans le droit fi l de celui-ci. Il s’agit donc, avant toute chose, d’un cabriolet 2+2 confortable, au coff re spacieux. Par rapport à sa devancière, cette Série 2 Cabrio progresse légèrement à tous les points de vue: elle est plus silencieuse, propose un coffre plus grand, s’avère plus facile à charger et améliore son habitabilité. Le moteur 20i se montre très discret et relativement sobre, mais est affl igé d’une sonorité trop quelconque. Sa courbe de couple linéaire et l’étagement long de sa boîte de vitesses automatique à 8 rapports ne procurent pas de grandes sensations, même si les performances sont globalement satisfaisantes. Et ses suspensions «paisibles » destinent surtout ce cabriolet au cruising relax, plutôt qu’à l’attaque sur la Nordschleife. Quoi de plus logique, après tout?

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