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Essai détaillé / BMW 640i Cabrio

Les cabriolets sont comme les hirondelles: ils annoncent le printemps à défaut de le faire. C'est l'époque où les toits s'escamotent et où les toiles se replient. C'est cette dernière solution qu'a retenue BMW pour sa Série 6 Cabrio.

BMW 640i Cabrio #1
Prix
NC
  • Avis Rédaction 14.58 /20

Par rapport à son prédécesseur, le cabriolet Série 6 grandit dans tous les secteurs de jeu: de 7 cm en longueur, 4 en largeur et 7 sur l'empattement. En revanche, sa hauteur baisse de 1 cm au bénéfice de la réduction de sa surface frontale. Ce faisant, cette nouvelle Série 6 devient la plus encombrante de sa maigre catégorie, 27 cm plus longue qu'une A5/S5 et encore 1 cm plus longue qu'une Maserati GranCabrio, déjà pas un modèle de compacité. Pour l'heure, la gamme se compose de deux versions à essence dont la 640i équipée d'un 6 cylindres en ligne turbo de 3 litres, fort de 320 ch et 450 Nm grâce à la technologie TwinPower Turbo. Enfin, BMW n'a pas succombé aux sirènes du toit rigide escamotable. C'est vrai qu'il confère généralement une ligne assez disgracieuse, sans compter son influence négative sur le poids, qui plus est placé en hauteur. La Série 6 recourt donc toujours à une capote souple intégrant par ailleurs des lamelles dans sa partie postérieure, au milieu desquelles se niche la lucarne en verre escamotable, à l'instar de ce qui se faisait dans la génération précédente.

Conduite : 151/200

Le moteur 3 litres 6 cylindres turbo est une réussite en ce sens qu'il accepte autant de monter en régime que de reprendre en bas. Et il est de surcroît constamment accompagné d'une sonorité sans équivoque. La boîte automatique à 8 rapports le seconde parfaitement, avec douceur et à-propos. La direction active, en revanche, peine à convaincre par son manque de linéarité et de constance dans la réponse. «Integrale», elle commande aussi le braquage des roues arrière.

Sécurité : 152/200

La puissance de décélération ne présente aucune faiblesse, pas plus que le dosage. En revanche, l'endurance pourra être mise à mal vu la masse importante de l'engin. Le manque de constance de la direction perturbe la tenue de cap autant que la précision en entrée de courbe. Bardée d'aides électronique, parfois optionnelles, la Série 6 Cabrio «motrice» correctement. La panoplie d'airbags est relativement complète; ne manquent que les coussins latéraux arrière.

Confort : 151/200

L'insonorisation est remarquable grâce à une capote multicouche, laissant un ciel de pavillon aussi tendu qu'à bord d'un coupé. La position de conduite est tout aussi parfaite alors que l'amortissement piloté garantit un confort de roulage de bon niveau, sans être souverain. L'habitabilité à l'avant a bien progressé, moins à l'arrière, où le manque de place fait de ce cabrio davantage un 2+2 qu'un 4 places. Climatisation efficace et discrète, mais on regrette l'absence de chauffage de nuque.

Fonctionnalité : 137/200

L'accès à bord ne présente pas de difficulté à l'avant, mais s'installer sur la banquette quand le toit est en place demande forcément quelques contorsions. Dans cette configuration, la visibilité périphérique peut aussi être un problème. C'est pourquoi les aides au stationnement, voire les caméras ou le Surround View peuvent constituer des aides précieuses. L'équipement de série est complet sans être pléthorique. Le volume du coffre n'évolue pas par rapport à la génération précédente.

Budget : 138/200

À 11 l/100 km en moyenne, la sobriété ne fait pas partie des qualités premières de ce cabrio lourd et encombrant malgré un étagement long des rapports supérieurs de transmission, faisant évoluer le moteur à des régimes réduits. Dans ces conditions, le réservoir de 70 l seulement ne favorise pas l'autonomie, à peine supérieure à 600 km. Le prix de base se montre assez concurrentiel, mais il sera vite grevé par quelques options au prix exorbitant. La valeur de revente devrait être garantie.

Conclusion : 729/1000

La nouvelle Série 6 Cabrio prolonge les canons esthétiques de sa devancière, notamment en reprenant la capote souple prolongée des deux ailerons caractéristiques enserrant la petite lucarne escamotable. Elle gagne en confort et en habitabilité ce qu'elle perd en poids, en affichant désormais une masse supérieure d'une centaine de kilos, ce qui la rapproche de la barre des 2 tonnes. Ça commence à faire beaucoup, même si c'est le prix à payer pour un équipement plus riche, un niveau de sécurité plus élevé et... des aides à la conduite toujours plus nombreuses pour tenter de masquer cette masse et de préserver le dynamisme du comportement routier. Et il faut reconnaître qu'elle y arrive plutôt bien.

  • Habitabilité et confort en hausse
  • Comportement plaisant
  • Protection aérodynamique aux places avant
  • Ligne élégante (toit ouvert ou fermé)
  • Isolation phonique et thermique réussie
  • Boîte automatique 8 rapports agréable
  • Encombrement imposant
  • Poids élevé Consommation vite élevée
  • Comportement dynamique..en option
  • Prix de certaines options
  • Pas de système de chauffage de nuque

Dans cet article : BMW, BMW Série 6

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