Retrouvez l’interview complète ainsi que nos conseils sur les formes de financement pour l'achat d'un véhicule d'occasion dans le Moniteur Automobile #1796.
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- Monsieur Vannieuwenhuyze, qu’est-ce qui dicte le choix de l’acheteur belge en occasion?
Cela dépend du profil d’utilisateur (particuliers ou indépendants et sociétés) mais, en règle générale, les critères principaux sont les mêmes. Il y a d’abord l’image de marque: en Belgique, la voiture reste un marqueur social. Les marques qui ont une image valorisante auront toujours plus de succès que les autres. Il y a aussi la maturité du réseau et son image, ainsi que la relation que l’acheteur a pu bâtir avec un concessionnaire ou un vendeur. L’acheteur a davantage confiance dans un garage de la marque pour assurer le suivi du véhicule, surtout dans le cas des modèles chers dotés de nouvelles technologies (hybrides, électriques); d’où le succès des réseaux de marques en occasion. Après, le budget reste bien sûr aussi un critère d’achat, de même que la fiabilité; certains acheteurs se renseignent sur les forums de propriétaires.
- Quels types de voitures resteront les plus recherchés?
Traditionnellement, une petite citadine à essence a toujours un bel attrait sur le marché et continuera à en avoir, car les coûts à l’usage de ce genre de véhicule sont réduits. Et même lorsque cette voiture ne pourra plus rouler en ville, la demande restera ailleurs.
- Le SUV, ça va rester?
Les SUV sont actuellement toujours «tendance», mais ils sont dans le collimateur des autorités, qui évoquent une taxation en fonction du poids du véhicule. Je pense que l’on devrait voir à terme le retour du break ou d’architectures nouvelles: des véhicules originaux mais plus bas et moins lourds qu’un SUV, de type Peugeot 408, par exemple.