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Industrie et économie / Tata : bras de fer au sommet

Rédigé par Jean-François Christiaens le 26-12-2016

La guerre interne qui oppose les anciens dirigeants du conglomérat indien Tata prend une nouvelle dimension. Évincé par l’ancien patriarche Ratan Tata, l’ex-PDG limogé porte maintenant l’affaire devant les tribunaux.

En 2012, Ratan Tata, le patron charismatique de la multinationale qui porte le même nom, passe le flambeau à son beau-frère Cyrus Mistry. Une grande première pour la société plus que centenaire : le PDG n’est alors plus issu directement des rangs de la famille Tata. Pourtant, le passage de témoin semble bien se dérouler. Mais l’ambiance à la tête de cet immense conglomérat actif tant dans la production d’acier, que de l’hôtellerie, de l’informatique et, bien sûr, de l’industrie automobile se détériore rapidement. En octobre dernier, Cyrus Mistry est limogé brutalement notamment en raison de ses divergences d’opinion avec le patriarche Ratan Tata. Décidé à ne pas partir sur la pointe des pieds, Cyrus Mistry a alors révélé de nombreux problèmes financiers au sein du groupe et même accusé le conglomérat, en public, de mauvaise gestion. Aujourd’hui, Cyrus Mistry va plus loin : il entend porter l’affaire devant les tribunaux et vient de déposer un dossier devant la justice indienne.

La Nano, un bide ?

En pratique, Ratan Tata semble surtout vouloir reprendre la main sur son ancien empire. N’acceptant pas la politique de désinvestissement et de désendettement élaborée par Cyrus Mistri, le patriarche a repris le flambeau depuis le limogeage d’octobre dernier. Ratan Tata vient, par exemple, d’annuler la vente des activités dans le domaine de l’acier, Tata Steel, en Grande-Bretagne. Un secteur lourdement déficitaire dont Cyrus Mistri voulait se débarrasser. Ce dernier avait également critiqué le projet de la voiture « low-cost » de Tata, la Nano, porté précédemment par Ratan Tata. Ce dernier avait même un moment espéré vendre sa voiture pour moins de 3.000€ en Europe. Mais même en Inde, les ventes ne décollent pas. Une chose est certaine, ce bras de fer d’« ego » n’est en tous les cas pas bon ni pour l’image ni pour les finances du groupe. Il aurait déjà perdu 9 milliards de valeur boursière suite à cette affaire. Espérons que les budgets alloués pour le groupe Jaguar/Land Rover, propriété de Tata pour rappel, n’en subissent pas également les conséquences…

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