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Industrie et économie / Guerre en Ukraine : le défi de Renault en Russie

Rédigé par Olivier Duquesne le 22-03-2022

Renault détient 68 % d’Avtovaz (Lada). La Russie est un marché important pour le constructeur. La guerre en Ukraine met à mal sa stratégie entre risque de nationalisation et ruptures de stock.

Mise à jour 23 mars 2022 - Renault a finalement décidé de suspendre ses activités en Russie.

Renault est omniprésent en Russie via Avtovaz, le constructeur de la marque Lada, dont il est l’actionnaire depuis 2008 et même l’actionnaire majoritaire depuis 2017 (68 %). Des plans pour relancer la célèbre maison russe et offrir de nouveaux produits étaient prévus pour les mois à venir, parfois en s’aidant de Dacia. Le Losange avait déjà modernisé la structure et les usines pour renforcer son statut de leader du marché local. Las ! Après le Covid, la guerre en Ukraine bouleverse fortement les plans de Renault.

Usines au ralenti

La crise des semi-conducteurs avait déjà imposé des limitations dans la production. L’invasion de l’Ukraine impose carrément un coup de frein. Par manque de pièces, les arrêts de production, parfois plusieurs jours d’affilée, se multiplient depuis la fin février. D’autant que 20 % des matériaux utilisés sont importés alors que les sanctions internationales compliquent désormais cet acheminement. Au niveau financier, tout semble consolidé, car la filiale fonctionne avec des fonds locaux (russes) tant au niveau des financements que des dettes. Le constructeur français a pour le moment décidé de maintenir ses activités.

Nationalisation possible

Le plus gros coup dur, ce serait une nationalisation. Renault a veillé à protéger ses expatriés sur le territoire russe. Quitter le pays serait probablement synonyme de nationalisation par les autorités russes, c’est du moins le sort souhaité par le Kremlin aux entreprises occidentales qui ont délaissé la Russie après l’invasion de l’Ukraine... Mais rester, comme le fait Renault, n’est pas forcément une garantie de maintien des activités. La Russie pourrait bien décider unilatéralement - par représailles contre le gouvernement français, également actionnaire de Renault - de prendre le contrôle total d’Avtovaz. Obligeant dès lors Renault à quitter le pays… Sans compensations.

 

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