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Blog / 100 ans de Spa-Francorchamps : nos souvenirs

Rédigé par Hans Dierckx le 03-07-2021

Dans notre numéro hors-série de 150 pages intitulé "100 ans Spa-Francorchamps", nous célébrons le centenaire du plus beau circuit du monde. Nous avons également puisé dans nos propres souvenirs : voici les points forts personnels de nos rédacteurs et de notre personnel.

Lors du GP de F1 de 1999, je couvrais l’épreuve pour une radio. En me rendant en salle de presse après les essais, je n’ai pas été attentif. Et j’ai bousculé un pilote (un peu connu) qui a bien failli tomber des escaliers : Rubens Barrichello. Heureusement, il a pu se rattraper et je ne fus pas responsable d’un forfait pour la course…
(Olivier Duquesne)

J’ai un ami, Philippe Mottart, dont le père était pilote de chasse à Florennes au début des années 50, en même temps que mon oncle. En 2007, pour fêter les 90 ans de la 1ère Escadrille et les 60 ans de la base de Florennes, on décide de participer aux 6 Heures de Francorchamps en Fun Cup décorée comme un avion de chasse de l’époque. Lors d’un relais, mon passager n’est autre que le commandant de la base, le colonel Renard. Mais comment, avec une simple Fun Cup, tenter d’impressionner un pilote de… F-16 ? On va au contact, quelques aspi optimistes, des freinages tardifs, quelques touchettes plus ou moins volontaires. Et là : idée. Je lui soumets : «mon colonel, je vais vous faire un truc qu’on ne fait pas en F-16». On s’en f… du classement, alors va pour un beau double 360° volontaire dans le double gauche, avant de remonter en piste. Son silence m’a confirmé que j’avais réussi à impressionner le pilote. Avec une Fun Cup, mais sur «Franco» !
(Xavier Daffe)

Un tour simplement catastrophique. C’était en 2005. La Zolder Touring Cup faisait escale à Spa, ma première saison sans programme complet dans ce qui demeure une carrière sportive fort modeste. Je pouvais enfin me réinstaller au volant d’une voiture de course, une BMW M3. J’espérais me faire remarquer par les chasseurs de talents! Je souhaitais tout donner. Dès le premier tour des essais, Raidillon à fond. À 190 km/h, la BMW décroche et j’atteins le sommet en travers. Ça passe, mais de justesse. Tout sauf calmé, aux Combes, je freine trop tard et je finis dans l’herbe. Dans le même tour encore, de nouveau trop tard sur les freins à la Chicane, je déchire le carter sur la grosse bordure après le vibreur. Je le confesse : j’ai roulé comme un débile et j’en ai encore honte. À Francorchamps, il faut toujours se donner le temps de prendre ses marques. Be cool, et ça se passera bien.
(Johan Dillen)

Mon premier souvenir de l’ancien circuit de Francorchamps, c’est un tour rapide aux côtés de mon père en Volvo PV544… rattrapée par une Harley Davidson avec un gyrophare bleu. Mais le microbe m’avait touché. Dès 1971, je vis mes premières 24 H ! Devenu journaliste, j’ai conservé cette fascination pour la course d’endurance, notamment la grande époque du Groupe A. Aujourd’hui, je passe quasiment chaque semaine sur l’ancien tracé de Francorchamps. Et surgissent alors les souvenirs des voitures enfilant à toute allure les Combes, Burnenville, Malmedy, Masta, Stavelot, les Carrières… Des virages entrés dans l’histoire du sport automobile. Parfois, l’envie est là. Jusqu’à ce que surgisse le souvenir de cette Harley.
(Iwan Kneuts)

En tant que journaliste et fan de sport auto, j’ai assisté à des dizaines de courses à Francorchamps. J’ai vécu la transition des voitures de Tourisme aux GT aux 24 Heures. J’ai vu gagner la BMW M3, la Peugeot 306 mais aussi la Nissan Skyline, la Chrysler Viper et la Maserati MC12. J’ai assisté aux triomphes de Senna, Räikkönen, Vettel et Hamilton, et j’ai failli étouffer quelques fois au milieu des hordes de fans de Schumacher ou Verstappen. J’ai toujours adoré la vitesse impressionnante des protos, des GT et des F1 dans Blanchimont, et je ne me lasserai jamais du Raidillon. Mais si je dois choisir un seul moment fort, c’est la victoire de Thierry Boutsen avec la Porsche 962C Brun Motorsport aux 1.000 Km de Spa en 1986. Une bagarre jusque dans les derniers mètres face à la Jaguar officielle. Je ne sais plus comment j’avais pu me retrouver là, mais j’étais littéralement sur la ligne d’arrivée. J’en ai encore la chair de poule.
(Alain Devos)

La soirée est bien avancée et il pleut. Dans l’obscurité, je trimballe un sac à dos rempli de posters et de souvenirs. Ma main enserre celle de mon père, qui m’a transmis sa passion pour la course automobile. Nous sommes à la chicane du Bus Stop. Les phares nous éblouissent. Le bruit des moteurs qui hurlent est assourdissant. Mais je suis fasciné par les disques de frein qui rougissent et le bruit des transmissions au rétrogradage. Je ne sais plus en quelle année c’était, mais ces 24 Heures sont ma première rencontre avec le circuit de Spa-Francorchamps. J’ignorais évidemment que bien plus tard, j’allais pouvoir faire de nombreux tours de cette piste avec des voitures de sport. En faisant parfois aussi rougir les disques de frein.
(Klaas Janssens)

Début des années 2000, Le Moniteur Automobile/AutoGids engage 2 voitures aux 25h Fun Cup : une mono et une biplace. A peine enrôlé dans la rédaction, je me retrouve au volant de la monoplace, celle « pour faire un résultat »… sous le regard pressant de mes collègues, se demandant si j’allais pouvoir enquiller comme eux le Raidillon sans décoller le talon ! Ce week-end-là, j’ai pris un plaisir fou. Spa, c’est pour moi un lieu magique. Un endroit où, au-delà de quelques expériences de course, j’ai vécu des moments mémorables en essai, au volant d’une Corvette ZR1, ou à bord d’une Nissan GT-R Nismo en pneus slicks… un jour de giboulées. Un jour, j’ai même enquillé le Double Gauche à fond depuis Bruxelles, sur un vélo, à près de 85 km/h… tout de même.
(Cédric Dérèse)

En 2016, mon père avait gagné des tickets pour la F1 à Spa, pour les essais et qualifications du samedi. En arrivant à Francorchamps, cela allait encore au niveau de la circulation puisque Möller senior avait d’une manière un peu sournoise dépassé un bon millier de voitures en prenant la sortie au tout dernier moment. Après les qualifications, nous sommes repartis et mon père s’est rapidement endormi sur le siège passager. Quand il s’est réveillé deux heures plus tard, nous étions à peine sortis du circuit… J’ai retenu la leçon: si vous allez à Spa en voiture pour voir la F1, il faut rester camper sur place.
(Yeelen Möller)

Après une demi-journée passée au volant d’un Cayman de course, je passe au volant d’une Peugeot RCZ «de route». Dès le deuxième tour, ça ne se passe pas comme prévu: le moteur rend l’âme. Blanchimont avait eu raison du bloc de cette Peugeot RCZ. Sacré garnement… Pourtant, je n’avais pas loupé de vitesse et je n’avais pas dépassé la zone rouge. Franco est particulièrement exigeant pour les voitures étudiées pour la route. Notre circuit n’a d’ailleurs jamais été retenu dans le programme d’essais de nouvelles voitures de série. Pourtant, ce circuit possède tous les ingrédients nécessaires : des moyennes élevées, des virages rapides et des dénivelés intéressants. Une piste qui se mérite et qui ne pardonne pas. Même pas d’exception pour cette Ferrari 458 jaune «national», que nous avions shootée avec notre photographe. Le lendemain, c’était à son tour de passer de vie à trépas.
(Piet Andries)

C’était dans la touffeur d’une promenade tropicale. L’humidité se découpait en tranches. On avançait pas à pas dans la forêt de Bornéo, terrain de jeux d’une marque de cigarettes qui avait fait d’un chameau son logo et décor d’un Trophy fort télégénique. Anouar, notre guide, avait pour mission de nous emmener entre sangsues et serpents. Concentré, le visage tiré, pas moyen de lui arracher un mot. Mais un soir, où j’ai avoué ma belgitude, son visage s’est illuminé. Anouar voulait tout savoir… Est-on en apnée en abordant le Raidillon ? Le double gauche se prend-il toujours à fond sur piste sèche ? Puis, il s’est lancé dans une énumération sans fin des exploits de Jacky Ickx à Lewis Hamilton en passant par Michael Schumacher…. Ce jour-là, j’ai compris à quel point la piste ardennaise fascine d’un bout à l’autre de la planète. Une usine à rêves dont on a toutes les raisons de se montrer très fier.
(Dominique Dricot)

Le circuit de Spa-Francorchamps représente un virage à la Source de la personne que je suis devenu. C’est en entrant pour la première fois dans l’enceinte du circuit à l’été 1993, à l’occasion des 24 Heures de Francorchamps, que j’ai ressenti une émotion immense pour l’automobile. Ce souvenir restera gravé dans ma mémoire aussi longtemps qu’elle voudra bien me rester fidèle. J’avais alors 12 ans et en m’approchant du passage ouvert dans le rail de sécurité de la descente vers le Raidillon, une flèche rouge aux roues dorées et au hurlement venu d’ailleurs a saisi le gamin que j’étais ! C’était une Honda NSX, seule face à une armada de Porsche 911 et deux Toyota Carina E de super-tourisme. Mais cette découverte fut également marquée par l’arrêt de la course suite au décès du Roi Baudouin. Aujourd’hui encore, les 24 Heures de Spa représentent l’élément phare de ma passion pour le sport automobile et l’automobile en général et la plus belle course au monde.
(Frédéric Kevers)

J’ai un tas de photos qui me rappellent mes expéditions à Francorchamps, depuis mes 12-13 ans. Chaque course était un enchantement, de la Yaris Cup aux 24 Heures voitures ou motos, en passant par des courses d’ancêtres et les journées dédiées aux marques (Ferrari Days, Porsche Days). J’ai beaucoup vibré à Franco, mais je me rappelle avec une émotion particulière de deux faits : tout d’abord découvrir la F40 en action (ce souffle impressionnant des turbos) en 1990, lors des Spa-Ferrari Days. Il devait y avoir une dizaine en démonstration. La claque !  Et puis cette fantastique année (début des années 90) ou je n’ai pas décollé le nez du grillage dans le Raidillon, pour admirer les M3 E30 débouler sans couper, à fond de régime depuis la Source, pour passer ce sacré virage, aux limites de l’adhérence. Enfin, à chaque fois que je m’y rends en tant que spectateur, le rituel est immuable : faire le tour à pied, dans les magnifiques bois qui entourent ce lieu magique.
(Laurent Blairon)

Notre édition spéciale « 100 ans Spa-Francorchamps » (150 pages) est disponible dans les magasins ou sur notre boutique en ligne.

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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