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Essai détaillé / Peugeot 108 1.2 PureTech 82

Dernière représentante de la génération «7» de Peugeot, la 107 cède sa place à une 108. Si elle n'est pas entièrement nouvelle dans sa conception, au moins est-elle sensiblement refondue dans sa présentation.

Prix
NC
  • Avis Rédaction /20

Compte tenu des maigres marges dégagées par la vente d'un modèle du segment A, PSA et Toyota ont sans surprise poursuivi leur accord de collaboration signé en 2005 pour élaborer leur nouvelle citadine. Compte tenu du succès commercial rencontré par la précédente génération (820.000 Peugeot 107, 780.000 Citroën C1 et 760.000 Toyota Aygo) ainsi que de la reprise de la même base technique, un effort supplémentaire a toutefois été consenti pour différencier plus significativement les trois modèles. Tout en naviguant étroitement entre les impératifs techniques et, d'après leurs dires, la «rigidité» toute japonaise des responsables de la production, les designers maison de Peugeot se sont attelés à conférer une allure made in France à la 108. Son programme de personnalisation se veut également le plus poussé du lot.

La mécanique : 92/160

On retrouve deux tricylindres à essence atmosphériques au catalogue de la 108: le 1.0 de 69 ch d'origine Toyota et le 1.2 de 82 ch du groupe français PSA. Si ce dernier offre plus d'allonge sur les grands axes, il ne prend pas vraiment l'avantage sur le petit bloc japonais. Au contraire, il paraît même plus vibrant et moins «rond» en ville. On s'en passera d'autant plus que le petit 1.0 japonais s'avère déjà suffisant pour animer la légère citadine (à partir de 840 kg).

La tenue de route : 107/160

La Peugeot 108 soigne indiscutablement son comportement routier. Grâce à une structure sensiblement rigidifiée et à des nouvelles lois d'amortissement, la 108 affiche un tempérament dynamique nettement plus conforme à la réputation de Peugeot que la 107. Sa nouvelle direction électrique assure en outre un bon centrage et un excellent retour d'informations. Le train avant étonne, enfin, par son tranchant pour le segment, de quoi amuser son conducteur.

La sécurité : 112/200

Pas de surenchère électronique. Par exemple, pas de freinage automatique d'urgence, pourtant à la mode sur les citadines. Mais l'attirail sécuritaire classique est de série: airbags frontaux, latéraux et rideaux, fixations Isofix à l'arrière, détection de sous-gonflage... La rigidité accrue de la structure aidera la nouvelle génération à affronter plus sereinement les tests Euro-NCAP. Toyota a voulu l'ESP de la 108 entièrement déconnectable, contrairement à celui des autres Peugeot.

Le confort : 150/200

Dessinés par PSA, les sièges avant procurent un confort appréciable pour une citadine. Tout comme la position de conduite, même si, comme de coutume dans le segment, les grands gabarits devront composer avec un volant réglable uniquement en hauteur. À l'arrière, par contre, il ne faut pas attendre de miracle vu la longueur limitée de la voiture. Deux adultes pourront y prendre de justesse. Mais ils devront se contenter d'une banquette mince peu confortable et d'une garde au toit moyenne.

Le sens pratique : 110/160

Les quelques centimètres ajoutés au coffre en profondeur le rendent plus utilisable. Mais avec moins de 200 l utiles, il faudra encore se montrer raisonnable au moment des courses. Le grand toit coulissant en toile démarque la 108 de ses concurrentes, mais grappille encore de précieux centimètres de garde au toit et empêche d'emporter la roue de secours galette. Contrairement à Toyota, Peugeot ne le propose pas sur la seule exécution supérieure. On peut en jouir dès le niveau moyen Active.

Le budget : 80/120

Le 1.2 PureTech est refusé à l'entrée de gamme Access. Il faudra dès lors débourser au moins 11.795 euros pour en bénéficier. Pour ce prix, on dispose néanmoins d'un équipement de série généreux. On y ajoutera éventuellement la climatisation couplée aux antibrouillards (600 euros), voire le toit ouvrant (1.000 euros). Moyennant 500 euros supplémentaires, les amateurs du genre pourront également opter pour une des 7 lignes de personnalisation comprenant notamment des autocollants intérieurs et extérieurs.

Conclusion : 676/1000

Si la 107 se profilait de plus en plus comme une «voiturette» à côté des dernières citadines en date, la 108 permet de toute évidence à Peugeot de combler son retard. Elle progresse indéniablement sur le plan du confort et de l'agrément de conduite tout en soignant son style et, clé importante du succès, en conservant les atouts de toute bonne citadine: un encombrement réduit, une maniabilité hors pair et une habitabilité suffisante pour embarquer des enfants, voire des adultes pour un dépannage, à l'arrière. Seule déception: on s'attendait à une meilleure intégration du 1.2 PureTech de PSA sous le capot de la triplette aux origines japonaises. Sauf si l'on envisage principalement une utilisation «contre nature», soit hors des centres urbains, de sa citadine, autant se reporter vers le 1.0 de base. Même si, à finition équivalente, la différence de prix entre les deux moteurs ne dépasse jamais les 400 euros. Soit encore moins que le montant exigé (500 euros) pour personnaliser sa 108 à coup d'autocollants...

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur Automobile 1582 du 20 août 2014.

Dans cet article : Peugeot, Peugeot 108

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