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Industrie et économie / Tesla recherche 5000 employés à Berlin

Rédigé par Frédéric Kevers le 08-12-2020

Pour respecter les délais annoncés pour le lancement de son usine à Berlin, Tesla doit engager 5000 personnes dans les 6 prochains mois. Un défi à la hauteur d'Elon Musk mais loin d'être gagné.

On ne compte plus les rebondissements dans le dossier Gigafactory de Berlin. Cette dernière sera la première usine Tesla de ce type à voir le jour en Europe. Initialement, Elon Musk comptait y lancer la production dès la mi 2021. Une échéance qui reste d’actualité pour le fantasque patron américain. Cependant, sur les 7000 employés nécessaires, seuls 2000 ont déjà signé leur contrat.

S’il a érigé et mis en route une usine similaire en Chine en moins d’un an, Elon Musk se heurte à la réalité du marché de l’emploi européen. La main d’œuvre qualifiée s’y fait rare et elle est en position de force lorsqu’il s’agit de négocier les conditions de travail et le package salarial. Or, c’est sur ces deux points que le bât blesse du côté de Tesla. Alors que la norme dans l’industrie allemande est de prester 35 h/semaine, le constructeur américain peut en demander plus du double tout en offrant une rémunération moins élevée que chez les constructeurs allemands et moins de congés. Autant dire que la partie n’est pas gagnée. Si imposer de telles conditions sur le marché de l’emploi américain, terre fertile en aficionados de la marque prêts à de grands sacrifices juste pour être de l’aventure et dont la culture industrielle se prête mieux à de tels régimes de travail, ou en Chine, un pays qui fait encore peu de cas des considérations de ses ouvriers et employés, il en va tout autrement en Europe. À plus forte raison en Allemagne, place forte économique de l’UE, où l’industrie automobile représente un pan important de l’économie du pays et se prévaut d’un niveau d’excellence qui a fait la réputation des marques allemandes. Une qualité qui a un prix que ne semble pas vouloir payer le patron de Tesla.

Engager 5000 personnes en 6 mois n’est pas une mince affaire et Tesla ne comptera plus sur Evan Horetsky – project manager de l’usine berlinoise – qui a été remercié il y a peu. Si son successeur pourrait être issu du sérail Mercedes, il n’en reste pas moins que le temps passe et n’attend pas. Respecter l’échéance annoncée semble donc de plus en plus improbable. Toutefois, Elon Musk nous a habitué à des rebondissements et exploits surprenants tout comme aux retards successifs. Qui vivra verra.

 

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