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Mobilité / Péage urbain bruxellois : 2500 € par an par navetteur !

Rédigé par Olivier Duquesne le 09-10-2020

Un navetteur pourrait payer 2500 € par an en cas de péage urbain à Bruxelles. Soit plus de 200 € par mois ! Et même avec un péage à 3 € au lieu de 12 €, cela fera toujours plusieurs centaines d’euros par an.

La Région bruxelloise veut contraindre un maximum de navetteurs à renoncer à leur voiture. D’où l’idée du péage urbain. Or, les alternatives ne sont pas toujours au rendez-vous. C’est ce point que met en avant le député wallon André Antoine (CdH) dans La Libre Belgique. Il s’offusque aussi de l’impact sur les finances des navetteurs d’une telle mesure. Ainsi, si le péage de 12 € était adopté, cela coûterait plus de 2500 € par an à ceux qui se rendront à leur travail en voiture. Il ajoute que : « Cela ne va pas, tant qu’il n’existe pas d’alternatives crédibles et suffisantes à la voiture pour se rendre à Bruxelles ». Il parle même de « racket ». Par contre, pour les finances de la région, il s’agirait là d’une manne financière importante.

Le milliard !

Stratec, le bureau d’études qui a été mandaté par le gouvernement bruxellois pour évaluer la faisabilité d’un tel péage, estime que les recettes pour la Région seront de 1,12 milliard d’euros par an avec un péage de 12 € aux heures de pointe. En réduisant le tarif à 3 € de 6h à 10h du matin, la recette annuelle serait tout de même de 323,7 millions d’euros. Pour le navetteur, ce péage de 3 € lui coûterait un peu plus de 700 € par an. Et il sera en tout cas difficile de passer entre les mailles du filet, comme pour la LEZ. Il est prévu d’installer 46 postes fixes et 20 postes amovibles pour les contrôles. 18 véhicules s’ajouteront à ce dispositif pour traquer les « fraudeurs ».

Pression entre régions ?

Dans l’interview, le député exhorte le gouvernement wallon à s’opposer à ce projet de la Région bruxelloise. Certes, les marges de manœuvre sont étroites pour la Région wallonne de tenter d’imposer son point de vue à leurs confrères bruxellois, à moins d’un très hypothétique soutien de leurs homologues en Flandre ou du Fédéral. L’élu du parti humaniste n’est toutefois pas totalement opposé au principe. Il demande surtout de postposer le péage urbain jusqu’à l’arrivée d’un réseau RER efficace et des « infrastructures crédibles » selon ses mots repris par le quotidien. Histoire de ne pas pénaliser encore un peu plus ceux pour qui la voiture est, actuellement, le seul moyen réaliste pour les trajets quotidiens vers leur lieu de travail sur la capitale. À moins que découragées, de nombreuses entreprises finissent par quitter la Région bruxelloise, notamment sous la pression de leurs employés de moins en moins motivés à venir travailler à Bruxelles.

Illustration : portique de péage urbain de Stockholm (Suède)

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