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Environnement / Renault : soupçons de fraude au NOx et démenti

Rédigé par Olivier Duquesne le 15-03-2017

La presse française se fie à un PV de la Direction Générale de la Répression des Fraudes pour affirmer que Renault aurait triché sur les homologations. Le constructeur a clairement nié avoir triché et défend son bon droit.

Un communiqué du Groupe Renault parle « d'un article déséquilibré paru ce jour dans la presse nationale relatif au dossier "émissions" ». Cet article de Libération, vite repris et commenté par toute la presse française, évoque un PV de 39 pages de la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) où les enquêteurs s’inquièteraient d’une « stratégie pour fausser les résultats des tests antipollution ». Notamment pour la Renault Captur (photo) qui aurait des émissions réelles bien supérieures à celles annoncées. Le document évoque des rejets 370 fois supérieurs, ce qui paraît pour le moins étonnant. Les conditions réelles s’éloignent en effet des normes, mais de telles proportions appellent à la prudence.

Pas de logiciel fraudeur

Renault réfute catégoriquement tout logiciel fraudeur ou stratégie de fraude. Le constructeur s’étonne par ailleurs qu’un dossier à l’instruction puisse sortir de sa confidentialité. Pour rappel, les bureaux du groupe ont été perquisitionnés en janvier 2016 suite à la chasse aux sorcières initiée en France après le Dieselgate de Volkswagen. Le constructeur précise qu’il collabore pleinement avec les autorités et qu’il « justifiera de son respect de la règlementation et réserve ses explications aux magistrats (NDLR : 3 juges) en charge d'instruire ce dossier ». C’est donc devant la Justice que Renault défendra son respect du droit européen en la matière.

Piège à NOx

Renault rappelle par ailleurs « qu’aucun de ses services n’a enfreint les règles, européennes ou nationales, relatives à l’homologation des véhicules ». Il est important de noter que la marque a opté pour les pièges à NOx plutôt que le SCR (Réduction catalytique sélective). Or, les NOx traps ont une fenêtre de fonctionnement plus étroite. Une particularité dont tient compte le Droit européen avec des autorisations de désactivation, tout à fait légales, du dispositif dans certaines circonstances.

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