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Wallonie / Sécurité routière en Wallonie : bilan des États généraux

Rédigé par Olivier Duquesne le 01-12-2020

La Ministre Valérie De Bue a présenté le bilan de la sécurité routière en Wallonie depuis 2009. La situation s’améliore, malgré une année 2019 décevante, et une augmentation des victimes cyclistes.

Ce mardi, la Ministre wallonne en charge de la Sécurité routière, Valérie De Bue et la Présidente du Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière, Françoise Guillaume ont présenté les États généraux de la sécurité routière pour la Région wallonne. Entre 2009 et 2011, le nombre de tués était de 400 personnes sur les routes wallonnes. Ce chiffre a constamment diminué jusqu’en 2018 avec 273 tués. En 2019, malheureusement, la courbe a remonté à 311 décès. En 2020, l’objectif reste de 200 morts, puis de 100 en 2030.

Malgré le confinement, difficile de savoir si 2020 répondra aux attentes. D’autant que le nombre de cyclistes tués a fortement augmenté. Notamment, parce que les cyclistes sont de plus en plus nombreux sur la route. Cependant, les chiffres ne sont guère encourageants. Il y avait eu 8 cyclistes décédés dans les 30 jours en 2018 pour 21 en 2019, soit une hausse de 163 % ! Il y a donc là un travail à faire pour améliorer la sécurité de ces usagers. Tous n’ont pas forcément été victimes d’une collision avec un autre véhicule.

6 groupes

La Wallonie a décidé de travailler sur plusieurs axes en 2020 pour améliorer la sécurité routière en travaillant sur les résultats de 6 groupes de travail portant sur les aspects suivants :

  • La sécurité en agglomération
  • Les infrastructures
  • La conduite sous influence
  • Le transport lourd
  • Le contrôle technique Moto
  • Les poursuites et sanctions

Les autorités tiendront également compte des avis émis par 10.000 citoyens en septembre dernier.

Infrastructure, cohabitation, distraction

Les citoyens ayant participé au sondage ont clairement demandé une amélioration de l’infrastructure et plus de contrôle et répression pour la conduite sous influence de médicaments. Ils ont également pointé que les autorités devaient faire des efforts pour la cohabitation entre les usagers, la drogue au volant et la distraction au volant (smartphone notamment). La fatigue au volant est également un point à améliorer selon les Wallons ayant répondu au sondage. Par contre, ils se montrent moins soucieux en matière de changements de règles sur la vitesse, même si c’est une question qui les préoccupe. Ils sont même très largement satisfaits de la sécurité des véhicules actuels. Ce qui montre le grand écart entre les voitures et l’infrastructure en bas de classement !

Travaux immédiats

Parmi les différentes propositions des groupes de travail, le parlement wallon devrait notamment favoriser l’installation de zones 30 ou 20 (de rencontre) dans les villes. Pourtant, cette mesure est l’une des moins demandées par les citoyens interrogés. Il est aussi question d’une tolérance zéro pour la conduite sous influence. Il n’est pas question d’un taux maximal généralisé de 0 g d’alcool dans le sang. Mais certaines catégories de conducteurs pourraient être tenues de respecter des taux plus bas, tels les jeunes conducteurs. Il est également question de mieux contrôler le trafic des poids lourds et de mieux faire respecter la législation, pour tous les usagers. Et notamment diminuer les comportements à risque avec une trottinette ou un vélo, par exemple en étant à plusieurs sur le véhicule.

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