En cette rentrée 2016, nous sommes toutes et tous confronté à de gros problèmes de circulation. Trop de monde, trop de voitures, mais surtout, trop de variations brutales de vitesse qui... créent en réalité les embouteillages. Car il faut d’abord comprendre le mécanisme.
Moins d’intersection
Une évidence toutefois partout dans le monde : dans grandes villes, les urbanistes essayent par tous les moyens de réduire le nombre d’intersection et par la même occasion, le nombre de feux rouge qui, forcément, nous font nous arrêter avec les conséquences que cela suppose en cas de trafic élevé. Cela dit, si le nombre d’intersection décroît, c’est au profit d’échangeurs qui... créent aussi des embouteillages puisque les gens qui s’insèrent obligent ceux qui circulent déjà sur la voie principale à freiner. Et souvent beaucoup trop brutalement car le cerveau nécessite un temps de réaction qui est évidemment variable d’une personne à l’autre.
La voiture autonome comme salut ?
Du coup, certains spécialistes voient en la voiture autonome une solution. Car pilotée automatiquement, la voiture pourrait simplement mieux anticiper les choses. D’une part en conservant de bonnes distances de sécurité et, d’autre part, en évitant ces freinages brutaux qui entraînent quelques centaines de mètres plus en aval, l’arrêt de la circulation et ce fameux « trafic en accordéon ». Rendez-vous dans 20 ans environ pour savoir si cela fonctionnera vraiment.
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