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Industrie et économie / Stellantis et CATL veulent produire des batteries LFP en Europe

Rédigé par Frédéric Kevers le 22-11-2023

Pour être en mesure de proposer des modèles électriques à prix abordable, Stellantis va s’associer au géant chinois des batteries, CATL, pour produire des batteries LFP en Europe.

L’avenir de la voiture électrique passe obligatoirement par la commercialisation de modèles aux tarifs raisonnables. Le groupe Stellantis l’a bien compris et a déjà présenté la Citroën ë-C3 qui sera vendue à 23.300 € tout en étant produite en Europe. La petite électrique aux chevrons sera bientôt rejointes par des cousines estampillées Fiat et Opel. L’un des facteurs clé de ce prix abordable concerne la batterie. Un élément sur lequel Stellantis met l’accent en produisant ses cellules en Europe via différentes joint-ventures. Après le partenariat avec Mercedes et TotalEnergies dans la coentreprise ACC, le groupe aux 14 marques devrait s’associer au leader mondial des batteries, le géant chinois CATL, pour construire une gigafactory qui produira des batteries LFP – Lithium Phosphate de Fer – dont le coût est moindre. Tesla utilise déjà des batteries LFP au même titre que BYD et d’autres constructeurs. Un choix qui s’explique par les progrès technologiques réalisés sur cette chimie de batteries. Certes, la densité énergétique reste inférieur à celle des cellules NMC, mais leur stabilité est supérieure pour un coût réduit et le débours d’autonomie a été considérablement réduit.

Lisez aussi – Automotive Cells Company, Daimler rejoint Stellantis et TotalEnergies

2023 Citroën ë-C3

4 gigafactories en Europe

Au total, Stellantis pourra donc s’appuyer sur quatre usines de production de batteries. Trois concernent l’entreprise ACC et produiront des cellules NMC – Nickel Manganèse Cobalt – et seront érigées en Allemagne, en France et en Italie. La quatrième devrait donc naître de l’accord entre Stellantis et CATL. Pour le moment les deux géants industriels ont confirmé la signature d’un préaccord pour la fourniture de cellules et de modules de batteries LFP. Toutefois, les termes du partenariat restent encore à déterminer, Stellantis désirant créer une coentreprise à parts égales, dans le même modèle que ACC. Pour CATL, l’intérêt est de disposer d’un partenaire en Europe pour une production en Europe afin d’éviter les mesures fiscales et financières que l’Union européenne compte imposer pour pénaliser les véhicules électriques – ou leurs composants – produits en dehors de l’Union, à l’image des crédits d’impôts prévus par les États-Unis.

Lisez aussi – Des cellules cylindriques CATL pour BMW dès 2025

 

 

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