Essais courts
SsangYong Korando 1.6 e-XDi A : doux mais gourmand

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Comme le nouveau Rexton semble énorme et encombrant en ville! On dirait un Tyrannosaurus Rex parqué en ligne entre deux voitures, alors qu’il avait paru si petit dans la steppe kazakhe lors de son premier test routier avec la presse, entre la Corée et le salon de Francfort. Il ne fait pourtant «que» 4,85 m de long, 1,96 m de large et 1,83 m de haut, un gabarit qui correspond à celui d’un Toyota Land Cruiser LWB, à la différence que le SsangYong est 7 cm plus large. Evidemment, ça compte! A hauteur de l’épaulement, le Rexton de 2e génération (mais de 4e restylage) déborde de 2 cm le BMW X5, les Jaguar F-Pace, Jeep Grand Cherokee, Mercedes GLE et Volkswagen Touareg (tous plus bas de plafond). Seuls les Maserati Levante et Porsche Cayenne font, respectivement, 1 et 2 cm de mieux en carrure. Très conventionnelle et pourtant dessinée par Giugiaro (Italdesign), la ligne de son prédécesseur (2001-2016) n’avait pas cette présence. Le nouveau venu est plutôt calqué sur les valeurs esthétiques de ses rivaux coréens (Hyundai Santa Fe, Kia Sorento) et de ses jeunes frangins à moteur transversal (Tivoli & XLV). Si, extérieurement, le progrès par rapport à l’ancien modèle est flagrant, il l’est encore davantage dès qu’on s’est hissé à bord! Les matériaux utilisés, les accostages et les assemblages réalisés dans ce SsangYong ne valent sans doute pas ceux d’un SUV allemand (Touareg…), mais bien ceux des autres SUV coréens (Hyundai et Kia). C’en est fini des plastiques mal ébarbés, trop lisses ou trop rugueux ou trop résonants, et des boutons au mécanisme désinvolte…
Dans cet article : Ssangyong, Ssangyong Rexton