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Partner Content / Volkswagen ID.3 : Un écrin vert

Rien n’est trop beau lorsqu’il s’agit d’accueillir un nouveau membre dans sa famille. Chez Volkswagen, l’arrivée de l’ID.3 a servi de prétexte pour repenser entièrement l’usine de Zwickau en Allemagne, au cœur de la Saxe. Un site de 1,8 million de m2 qui se voit totalement réaménagé pour produire la nouvelle venue et ses dérivés.

C’est un endroit historique pour l’Allemagne puisque c’est là qu’était produite l’emblématique Trabant 1.1 au temps de la RDA. Depuis la réaffectation du site en 1990, plus de 5,5 millions de voitures, principalement des Golf, Golf Variant et Passat, ont quitté les ateliers. Cette usine s’étend sur plus de 1,8 million de mètres carrés (soit l’équivalent de 252 terrains de football), avec une surface bâtie de 1,4 million de m². Jusque mi-2018, le site abritait la production de la Passat. Aujourd’hui, il conserve encore celle de la Golf et de la Golf Variant. La production de l’ID.3 débutera quant à elle à la fin de cet automne tandis que la production de la Golf Variant continuera en parallèle jusque mi-2020. Lors de l’ultime phase de développement, dès 2021, 330.000 voitures entièrement électriques seront produites par an. Au total, le groupe devrait investir 1,2 milliard d’euros dans ce site ultramoderne situé, on l’a dit, en plein cœur de la Saxe.

Avenir assuré

Les futurs modèles électriques qui seront produits à Zwickau misent sur une production efficace, stable et durable. L’exploitation maximale de l’usine, qui est aujourd’hui de 1.350 véhicules par jour, sera portée à 1.500 unités. Et comme le nombre de modèles produits passera de trois à six, l’emploi restera stable sur le site, même si la production de voitures électriques est moins élaborée. Les travaux de transformation ont commencé à l’été 2018 avec la modernisation logique des lignes de montage. La première des deux lignes dédiées à la production de l’ID.3 est entrée en fonction depuis ce mois d’août, après la fermeture annuelle de l’usine. La carrosserie, l’atelier de peinture, le montage et l’infrastructure ont été entièrement rénovés et modernisés. L’ensemble de la manutention a en outre dû être adapté aux exigences des voitures électriques.

La seconde ligne devrait être opérationnelle fin 2020 après avoir suivi le même schéma. 9.000 tonnes d’acier vont être utilisées, 50.000 mètres carrés de surface de hangar vont être construits et 1.625 robots vont y être installés. 50 entreprises partenaires apportent leur concours tout au long de ces travaux de transformation. La majeure partie des installations existantes sera réutilisée, notamment sur d’autres sites du Groupe. Ingolf Keller, responsable de l’approvisionnement de cette usine, a une vision claire des travaux de modernisation de l’usine. Les projets que nombre de ses collègues et partenaires externes ont planifiés et qui seront mis en œuvre dans les années à venir ont un seul et même but : réduire au maximum les émissions de CO2 sur le site de Zwickau.

Énergie verte

Cette nouvelle usine est alimentée en énergie par Volkswagen Kraftwerks GmbH, qui propose de l’énergie verte issue de centrales hydroélectriques et de parcs solaires et éoliens depuis quelques années. Cette électricité verte est certifiée par le TÜV et les chiffres fournis par le constructeur allemand sont étonnants : selon eux, le site de Zwickau économise à lui seul 106 tonnes de CO2 par an grâce au courant vert, qui couvre actuellement 50 % des besoins en énergie. Les 50 % restants proviennent d’une centrale de cogénération propre au site de Zwickau. Cette centrale fonctionne au gaz naturel ; il s’agit donc d’une solution considérablement plus écologique que la production d’électricité au charbon. La centrale présente un autre grand avantage : elle couvre « incidemment » 70 % des besoins en chaleur de l’usine de Zwickau.

D’autre part, les hangars agrandis ou nouvellement construits lors des travaux de transformation répondent pleinement aux exigences du dernier décret sur les économies d’énergie (isolation, fenêtres, enveloppe du bâtiment). Ils réduisent la consommation d’eau, d’électricité et de chaleur selon l’utilisation, et chaque mois, des pistes proposées par les travailleurs sont étudiées pour la réduire davantage. Le circuit d’eau a, par exemple, été aménagé de façon à réduire la consommation d’eau douce en augmentant le taux de recyclage de l’eau. Ou encore, le week-end, tous les groupes hydrauliques sont mis hors tension de manière centralisée. Et le résultat est visible : la consommation électrique ne s’élève plus qu’à 20 % de celle d’un jour de semaine, un très bon chiffre à l’échelle du Groupe. Le gaz naturel est l’une des ressources les plus utilisées dans la production. Lors de la postcombustion thermique dans l’atelier de peinture, la température des gaz d’échappement est optimisée de façon à être suffisamment élevée pour garantir la qualité requise tout en limitant les émissions de polluants dans l’air. Finalement, la consommation de gaz est réduite.

Efforts constants

Les nouvelles installations sont dorénavant toutes équipées de ventilateurs et de pompes à régulation de fréquence. Ces équipements sont plus coûteux à l’achat que les moteurs triphasés utilisés précédemment, mais ils se régulent exactement selon les besoins et ne consomment donc que la plus petite quantité d’énergie nécessaire. Enfin, les nombreux compresseurs d’air ont eux aussi récemment été optimisés sur le plan énergétique et font considérablement baisser le taux d’émissions de CO2. Avec le lancement de la production de l’ID.3, l’usine de Zwickau fonctionne déjà avec un niveau d’émissions de CO2 presque nul.
Le but ultime est de se fournir exclusivement en gaz neutre mais à l’heure actuelle, celui-ci n’est pas encore disponible en quantités suffisantes sur le marché. Si l’offre croît dans les années à venir, l’usine de Zwickau pourra réduire ses émissions de CO2 à néant, même sans certificats. Et, toujours dans cette optique, Volkswagen précise par ailleurs que les cellules de batterie sont produites en Europe et que l’énergie nécessaire à cette production est fournie par des sources d’énergie verte.

Pour la recharge, la marque recommande à ses clients d’utiliser une énergie provenant de sources renouvelables, par exemple l’énergie éolienne ou hydraulique. Les investissements dans les énergies renouvelables vont s’intensifier pour parvenir à l’objectif du Groupe Volkswagen d’être totalement neutre en CO2 en 2050. Le réseau de recharge rapide IONITY, créé par Volkswagen de concert avec d’autres constructeurs automobiles, proposera une énergie verte sur près de 400 points de recharge le long des autoroutes européennes.

Télécharger le dossier complet de la Volkswagen ID.3

 

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