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Mobilité / Utilitaires électriques - Votre permis B est-il suffisant ?

Rédigé par Piet Andries le 12-12-2023

De nombreuses entreprises rejettent encore les camionnettes électriques parce que le poids de leurs batteries signifie des soucis quant à la limite autorisée par le permis de conduire B. Un projet pilote mené en Belgique va-t-il changer la donne ?

C'est l'une des principales raisons pour lesquelles de nombreuses entreprises remercient les camionnettes électriques : leur poids à vide élevé dépasse, dans certains cas, la limite de 3,5 tonnes imposée à tout détenteur d’un permis de conduire B, même si le chargement est léger. D'un point de vue juridique, une camionnette peut donc devenir un camion. 

Le choix est alors délicat : engager un conducteur titulaire d'un permis de conduire C pour conduire une camionnette électrique plus compacte et dont la charge utile est moins intéressante, ou s’en tenir à des Diesel classiques ?

De 3,5 à 4,25 tonnes

Dès lors, afin d’éviter ce dernier cas de figure, l'Union européenne a décidé de porter à 4,25 tonnes la masse maximale autorisée pour le permis de conduire B, à condition qu’il s’agisse de camionnettes électriques ou à hydrogène. La Belgique n'a pas encore transposé cette directive européenne dans sa législation, mais un projet pilote de trois ans est en cours depuis le 1er septembre 2023 

Dans ce cadre, les entreprises officiellement enregistrées auprès du SPF Mobilité et Transports peuvent faire homologuer leurs camionnettes électriques à 4,25 tonnes et laisser un détenteur de permis B l’utiliser le plus simplement du monde. Une condition toutefois : la capacité maximale de cette version électrique ne doit jamais dépasser celle de la version à moteur à combustion comparable. La différence de masse doit donc être entièrement « prise en charge » par batterie.

Vases communicants

Un premier obstacle franchi... mais il en reste d’autres. Le fait qu’il soit désormais possible de conduire des camionnettes électriques jusqu'à 4,25 tonnes avec un permis de conduire B impose de respecter les autres conditions imposées au transport de marchandises lourd. Celles-ci stipulent que les véhicules de plus de 3,5 tonnes (classe N2) sont soumis à des temps de conduite et de repos ainsi qu'à l'interdiction de rouler à plus de 90 km/h. 

Et le tachygraphe est obligatoire. Et même si le ministre fédéral de la Mobilité, Georges Gilkinet, prépare une exception pour les camionnettes électriques, les obstacles que sont les restrictions d'accès sur certaines routes locales et les frais kilométriques demeurent. La Flandre prend les devants et, anticipant sur Bruxelles et la Wallonie, promet déjà une exemption des péages. 

Exception ?

Bref, une loi ratifiée apporterait aux entreprises plus de certitude et accélérerait l'écologisation de la flotte nationale de véhicules légers (les camionnettes électriques ne représentent actuellement que 0,6 % de part de marché en Belgique). En Allemagne, l'association de l'industrie automobile VDA fait pression sur l'Europe pour obtenir une classification d'exemption pour les camionnettes électriques (N1), ce qui permettrait d'éliminer d'un seul coup les obstacles susmentionnés. Et revenir à une certaine « logique ». Dossier à suivre.

 

Journaliste AutoGids/ AutoWereld

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