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Marché / Acheter une Ferrari avec des bitcoins, c’est possible

Rédigé par Frédéric Kevers le 16-10-2023

Aux États-Unis, il est désormais possible d’acheter une Ferrari neuve avec de la crypto-monnaie. Et ce n’est qu’un début puisque cette possibilité devrait également être offerte en Europe.

Certes, Ferrari reste la référence historique des voitures sportives de luxe, elle n’en demeure pas moins tournée vers l’avenir. Sur le plan de ses « produits » avec des modèles hybrides rechargeables – les familles SF90 et 296 – et même un SUV – façon de parler – sous la forme du récent Purosangue. Si l’officine de Maranello entretien la rareté de ses modèles en produisant volontairement moins de voitures qu’elle ne peut en vendre, elle ne se soucie guère de la « couleur » de l’argent utilisé pour les payer. Ou plutôt de la nature de la devise puisque l’importateur américain de Ferrari a décidé d’autoriser les paiements en crypto-monnaies, à l’instar de Tesla à une époque. Mais contrairement au constructeur américain, Ferrari ne s’émeut guère de la volatilité de ces bitcoins et compagnie ou de l’impact environnemental que nécessite leur « production ». Mieux, ou pire, Ferrari devrait accepter ce moyen de paiement en Europe prochainement également.

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Ferrari 296 GTS

Des acheteurs 2.0

Selon Enrico Galliera, directeur marketing et commercial de Ferrari, cette décision de s’ouvrir aux paiements en devises « numériques » s’explique par les progrès réalisés par Reuters pour rendre ses crypto-monnaies plus « vertes » - comme le sacro-saint dollar ? – via l’usage de sources d’énergies renouvelables et de logiciels plus efficients.

Lisez aussi – Voici les Ferrari SF90 XX Stradale et SF90 XX Spider

En parallèle, cette démarche permet à Ferrari de s’ouvrir à des acheteurs plus jeunes ou ayant la volonté de diversifier leurs portefeuilles. Une nouvelle méthode de paiement décriée par certains mais qui ne change en rien l’objectif de Ferrari d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030, comme l’a confirmé M. Galliera. Cela passera par le lancement de modèles électriques (pour lesquels un brevet a même été déposé) mais peut-être aussi par l’utilisation de carburants synthétiques neutres en carbone, puisque ces derniers seront autorisés, sous certaines conditions, par l’Union européenne au-delà de 2035. En attendant, si notre essai de la Ferrari Roma Spider, dernier modèle présenté, vous a séduit et que vous êtes un as du "mining", un peu de patience et vous pourrez vous offrir un cheval cabré sans sortir le moindre euro !

Source : Reuters

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