Les affaires ne sont pas au beau fixe pour TomTom dont les bénéfices nets sont en chute libre. Ils sont en effet passés de 9 millions d'euros au deuxième trimestre 2014 à tout juste 3 millions un an plus tard, soit une baisse de 66% qui s’explique en partie par la concurrence du téléphone mobile. Une mauvaise passe, mais que l’entreprise espère mettre derrière elle en développant sa collaboration avec l’équipementier Bosch.
La voiture autonome comme salut
En ligne de mire de TomTom : les voitures autonomes. TomTom entretient déjà depuis quelques temps une collaboration avec Bosch, un partenariat qu’il compte renforcer en développant des cartes ultra-précises – car il faut savoir que les voitures autonomes nécessitent des cartographies nettement plus détaillées qu’actuellement – pour tirer de nouveaux bénéfices.
« Au décimètre près »
Jan Maarten de Vries, vice-président de la branche automobile de TomTom a déclaré que son entreprise allait développer des cartes « au décimètre près et que d'ici fin 2015, nous utiliserons ces cartes pour tester les véhicules autonomes Bosch sur les autoroutes et les routes en Allemagne ».
Des cartes à 3 couches
Les cartes que TomTom va devoir développer son nettement plus complexes que celles que nos véhicules utilisent actuellement. Elles sont en effet composées de 3 couches distinctes : la première (ou nappe de navigation) sert à calculer le trajet, la deuxième (ou nappe de localisation) permet de se positionner en temps réel tandis que la troisième (ou nappe d'aménagement des voies) renseigne des panneaux de signalisation, des limites de vitesse et les informations 3D comme les courbes et les déclivités de la route.
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