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Essai détaillé / Ford Ka 1.2 Duratec

Rédigé par Olivier Duquesne le

Garder le nom en changeant l'esprit est un exercice périlleux. Après Renault avec la Twingo, Ford le tente avec la nouvelle Ka. Gagnera-t-elle en rationalité, sans trop perdre en sympathie ?

L'abaissement des coûts de production et de développement constitue une priorité que le partenariat qui lie Ford à Fiat ne dément pas. En effet, pour diviser par 3 les investissements engagés pour l'ancienne, la nouvelle Ka reprend le châssis et les moteurs de la 500, assemblées toutes les deux en Pologne dans l'usine de Tychi. La plate-forme commune, issue initialement de la Fiat Panda, affiche des cotes d'empattement identiques : 2,30 m. Comparée au gabarit de la 500, la nouvelle Ka gagne 8 cm en longueur (3,62 m), 3,1 cm en largeur (1,66 m) et 1,7 cm (1,50 m) en hauteur. Par rapport à sa devancière, son empattement diminue de 14,5 cm et sa hauteur augmente de 12 cm. Fini, donc, le côté râblé et les roues jetées aux quatre coins, tandis que le centre de gravité s'est déplacé vers le haut.

Conduite : 144/200

Le 1,2 litre d'origine Fiat n'a aucun mal à faire oublier le 1,3 litre de l'ancienne Ka. Sans être un foudre de guerre, il est souple et suffisamment volontaire pour procurer à la nouvelle Ka des performances en hausse. Sa nervosité est juste limitée par un étagement qui privilégie la sobriété. La Ka est dotée d'une boîte dont le sélecteur se manie sans effort; ce dernier trône sur la console en position haute. La direction à assistance électrique ne procure pas la sensation «mécanique» d'une unité... hydraulique, mais offre néanmoins une précision sans défaut. Le diamètre de braquage est adapté à la ville.

Sécurité : 148/200

En dépit de tambours à l'arrière, le freinage s'avère suffisamment puissant. Seule l'endurance avoue ses limites si l'on répète le jeu de l'écrase-pédale. En conduite soutenue, l'amplificateur peut venir parasiter le dosage. La stabilité est bonne, tandis que l'agilité régresse si l'on garde à l'esprit l'ancienne génération. Pas de perte de motricité à signaler, du moins chaussée avec des 15". L'éclairage assure, sans rivaliser avec la portée d'un faisceau xénon. Par souci d'offrir un prix d'appel attrayant, seuls les airbags frontaux font partie de la dotation de série. Ford vise les 4 étoiles Euro-NCAP, soit le standard de la catégorie des citadines économiques.

Confort : 144/200

L'amortissement remplit son rôle avec suffisamment de maîtrise pour concilier comportement et confort. Les occupants ne sont pas ballottés sur les chaussées ondulées. De même, le filtrage contient les remontées vibratoires issues des irrégularités du revêtement. Le siège du conducteur contraint à une hauteur d'assise trop importante et l'absence de réglage en profondeur du volant n'améliorent pas l'ergonomie. La banquette présente un dossier un peu trop droit pour préserver de la fatigue sur les longs trajets. L'insonorisation est sommaire et le moteur laisse entendre sa voix.

Fonctionnalité : 132/200

Les portières avant s'ouvrent largement sur l'habitacle. Rejoindre les places arrière réclame la souplesse propre à tout utilisateur d'une citadine 3 portes. Le volume du coffre progresse par rapport à la génération précédente, sans établir de record. La modularité dépend de l'exécution. Reprise des Fiat 500 et Panda, la planche de bord parvient à se démarquer de celle des italiennes. Le tableau de bord à 4 cadrans offre une lisibilité supérieure à celui de la 500, qui privilégie le style au détriment de la fonction. L'équipement est élémentaire et les espaces de rangement manquent. La finition, simple, ne présente pas de lacune.

Budget : 144/200

En baisse sensible par rapport à la génération antérieure, les consommations dépendent du style de conduite et de la charge embarquée. Dans le cas de relances répétées avec changement de vitesse à la clé, le niveau peut atteindre les 8 l/100 km. Sinon, conduite sur le couple, les 6 l/100 km sont parfaitement envisageables. Dommage que le réservoir perde 5 l, ce qui annule le bénéfice du point de vue de l'autonomie. Avec un style moins marqué que la première génération, la revente ne devrait pas présenter de difficulté particulière.

Conclusion : 712/1000

Dans une catégorie moins dense et forte d'un style marqué, l'originalité de la Ka de première génération avait frappé, tout comme son comportement routier. Changement de décor, les facteurs prix et environnement deviennent surdéterminants. La seconde Ka rentre dans le rang sans manquer d'atouts. Quant à espérer une version ST, voire StreetKa, le partage des coûts impose des contraintes de production qui n'offrent pas forcément la souplesse favorable à de tels développements.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1432 du 12 novembre 2008.

Dans cet article : Ford

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