Premiers essais
Smart Fortwo et Forfour, quand il y en a pour 2, il y en...

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Volvo n’a pas raté la mise au point du premier tricylindre de son histoire. Ce 1.5 turbo maîtrise correctement ses vibrations et ses vocalises. Il n’y a que lorsque l’on active ses bielles qu’il trahit son architecture. Mais présente alors une allonge plutôt dynamique pour une «entrée de gamme». En attendant la boîte automatique prévue pour l’an prochain, la manuelle à 6 rapports, au levier bien guidé, séduit.
En bonne Volvo, la petite «XC» s’est montrée zélée devant les inspecteurs EuroNCAP et se profile comme l’un des modèles les plus sûrs. De série, on retrouve 7 airbags et une ribambelle d’aides électroniques, dont la correction active de cap, parfois intrusive. Mais elle se désactive facilement. En option, on pourra également se laisser convaincre par le système de conduite semi-autonome actif jusqu’à 130 km/h.
L’espace habitable est généreux et le XC40 accueillant pour quatre. Le «toucher de route» est relativement ferme, surtout en R-Design, à l'amortissement sport. Mais pas inconfortable. Si le moteur parvient à rester coi sur les grands axes, les bruits aérodynamiques deviennent assez présents aux allures autoroutières. La position de conduite, haute et droite, plaira aux amateurs du genre.
Le XC40 a le sens pratique développé et présente plusieurs petites astuces destinées à faciliter la vie quotidienne. On apprécie les espaces de rangement vastes et pratiques. Le volume du coffre est moyen pour le segment. Mais suffisant. La modularité de la banquette reste assez sommaire: seuls les dossiers se rabattent 60/40. Mais on dispose d’un plancher plan. La finition est globalement soignée, mais pas irréprochable.
La tablette tactile Sensus découverte dans les nouveaux grands modèles de Volvo fait partie de la dotation de base du XC40. Son ergonomie inspirée de celle des smartphones s’avère intuitive. De série, cette tablette se couple aux services connectés On Call de Volvo pendant 3 ans. La navigation est en option, comme l’intégration d’Apple CarPlay et Android Auto, qui se couple alors à une zone de recharge par induction.
Le nouveau moteur trois cylindres conserve le même rythme d’entretien de 30.000 km ou 1 an des autres mécaniques à quatre cylindres du catalogue. Volvo se contente de la garantie légale de 2 ans, mais propose des extensions jusqu’à 5 ans/150.000 km ou 4 ans avec kilométrage illimité. L’équipement de base est généreux pour le segment et l’offre optionnelle vaste. Pour éviter de voir la consommation du trois cylindres suralimenté s’envoler, on conservera un pied léger.
Un seul cylindre vous manque et tout vous paraît dépeuplé? Pas du tout: en abandonnant un de ses quatre cylindres, le XC40 voit son tarif, en essence, glisser de 37.200 € (T4) à 30.900 € (T3) tout en conservant suffisamment de punch pour assurer des prestations dynamiques. On appréciera d’autant plus cette version T3 que cette nouvelle mécanique parvient à maîtriser efficacement les vibrations et la sonorité caractéristique que l’on aurait pu craindre d’un 3 pattes.