La vraie maladresse comme sur la vidéo ci-dessus et les excès d’optimisme se payent cash sur la course de côte du Goodwood Festival Of Speed. Pat Doran au volant d’une Ford RS200 en a fait les frais. Cette voiture, produite officiellement entre 1984 et 1986, était initialement destinée à courir en championnat du monde des rallyes en catégorie Groupe B, aux côtés des Audi Quattro Sport et autres Peugeot 205 Turbo 16. Malgré l’expérience de Doran derrière un volant (il a été quatre fois champion britannique de rallye-cross), il semblerait qu’il ait un peu sous-estimé sa vitesse d’entrée en courbe, au point de finir dans les bottes de paille ! Il s’en est heureusement tiré sans aucune égratignure, la voiture ayant même été réparée la nuit suivante.
D’autres mésaventures
Grosse frayeur également pour la Frazer Nash Monoposto de 1935 pilotée par Patrick Blakeney-Edwards. Plus de peur que mal puisque le pilote a pu repartir juste après avoir légèrement tapé la paille. Mais tout le monde ne peut pas en dire autant.
Une ancienne Chevrolet SS Nascar pilotée sur les ovales par Dale Earnhardt Jr. s’est crashée dans le premier virage de la montée. Ed Berrier n’a pas su dompter le monstre de plus de 700 chevaux et a largement sous-viré avant d’exploser le train avant contre le bord de piste.
On a aussi eu droit à une sortie de piste en Nissan 370 Z et en Ferrari 458 GT2.
Depuis le lancement du festival en 1993, nombre de voitures mythiques ont subi la trop grande confiance de leurs pilotes, comme par exemple une rare Jaguar XJ220 en 1994 ou plus récemment une Mazda 767b en 2015.
Dextérité en Bugatti
Mais tous ne sont pas aussi maladroits. Un pilote d’une Bugatti Type 35 de 1927 a parfaitement maîtrisé son ancêtre. Un bolide qui profite tout de même d’un 8-cylindres en ligne, tonitruant, de 2.3 l délivrant 140 ch.
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