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Environnement / Objectifs CO2 : réduire le poids des voitures, la bonne solution ?

Rédigé par David Leclercq le 04-07-2019

Salon France Stratégie, réduire le poids des automobiles pourrait aider à atteindre les objectifs CO2 fortement compromis aujourd’hui à cause des SUV et du retour à l’essence.

On vous en parlait récemment : les émissions de CO2 du secteur des transports sont reparties à la hausse depuis 2017 alors qu’elles avaient constamment baissé depuis plusieurs années. La raison ? Le désaveu pour le Diesel et les parts de marché de plus en plus grandes des SUV qui, plus lourds et moins aérodynamiques, consomment plus. De ce fait, les objectifs européens de 95 g/km en moyenne à l’horizon 2021 sont de plus en plus hors d’atteinte. Pour se faire une idée : la  Belgique, les émissions de CO2 moyennes sont passées de 115,8 g/km en 2017 à 119,1 g/km en 2018 l’an passé.

Solution de poids

France Stratégie –un organisme d’études et de prospective, d’évaluation des politiques publiques et de propositions, placé auprès du cabinet du Premier ministre – a publié une étude au sujet de cette problématique et elle propose de mettre en place une taxation qui prendrait en considération le poids des automobiles. Moins de poids signifierait moins de consommation et de rejets et donc aussi moins de taxes.

Quel juste milieu ?

Il est évident que poids et consommation sont intimement liés. Et que cette variable pourrait constituer un levier. En revanche, il faudrait sans doute aussi que les gouvernements taxent l’aérodynamique (donc les SUV en particulier) et que, dans le même temps, il favorisent les voitures hybrides et électriques. L’exemple norvégien est assez intéressant : la part de Diesel y est en effet tombée de 80 à 20% en l’espace de 8 ans (2010-2018) tout simplement parce que les autorités ont privilégié les acheteurs de voitures électriques. De ce fait, le taux d’émissions moyen est tombé à environ 73 g/km ! Après, si cette perspective semble idéale sur le papier, il ne faut pas oublier que cette transition a certainement coûté très cher au gouvernement norvégien et donc à la collectivité. Il n’est pas sûr à notre sens que subventionner massivement les voitures vertes soit nécessairement la bonne solution. Car la vraie solution consiste en un panel de nouveaux usages/moyens de transport.

Quelle application logique ?

La taxation norvégienne utilise le critère du poids de la voiture pour sanctionner les véhicules lourds et donc très émetteurs. Ce qui est une bonne chose. En revanche, on peut se poser la question du cas d’une voiture électrique qui pèse 2,5 tonnes avec une grosse batterie de 100 kWh et qui ne serait pas taxée. Or, la consommation électrique sera aussi proportionnelle au poids, même si la Norvège pourra arguer que 85% de sa production électrique est verte (hydraulique majoritairement). France Stratégie a heureusement compris cette réalité. L’organisme recommande donc de taxer les voitures de plus de 1,3 tonne. Ce qui signifie donc que beaucoup de voitures seraient taxées, car ce seuil est celui d’une Renault Clio et encore sans trop d’équipement. Même la future Honda e tout électrique annonce 1,5 tonne sur la bascule, alors qu’elle n’embarque qu’une batterie de capacité très raisonnable (35,5 kW). À l’inverse, l’organisme gouvernemental indique que les voitures électriques trop lourdes – les Tesla par exemple – devraient aussi être taxées. Ce qui serait effectivement plus juste.

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