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Edito / De Francfort à Franco...

Rédigé par Xavier Daffe le 12-02-2020

Si demain ou après-demain on pourra recharger sa batterie en 5 minutes et parcourir 600 km, alors pourquoi pas?

Francfort, en 2021, ce sera fini. Le «kolossal» temple de la voiture ne tiendra plus salon sur les rives du Main pour la première fois depuis 1951.
Le VDA, le puissant lobby et organisateur, cherche un autre lieu, une autre stratégie, un autre public, une autre communication. L’autre poids lourd européen, Paris, organisé en alternance avec Francfort, cherche aussi un second souffle alors que la Mecque des salons européens, car situé en terrain neutre et riche, Genève, connaîtra début mars une quinzaine de défections de marques, et non des moindres. Autant de grands-messes plus adaptées à un public et à un environnement qui changent. Et au milieu, tel un village d’irréductibles, Bruxelles résiste. Mieux: se développe et gagne en reconnaissance internationale. Le Belge a l’auto chevillée au corps, comme le souligne d’ailleurs Peter Bertin, le patron de Ford Belgique-Luxembourg, dans l’interview qu’il nous a accordée. Ceux qui n’ont pas la chance d’expérimenter les transports en commun, leurs grèves et leurs horaires aléatoires, continuent de voir en l’auto un engin de déplacement et de liberté inégalé. Ben oui, que voulez-vous? En l’absence d’alternative crédible et d’infrastructures dédiées, on préfère encore rester au chaud dans son auto, même si c’est pour avancer au pas. Alors que si un trajet en transport en commun demandait la moitié du temps de parcours de porte à porte, beaucoup n’hésiteraient certainement plus. Mais ce n’est pas le cas. Alors… Alors, l’auto doit quand même se réinventer, s’électrifier d’une manière ou d’une autre. C’est ainsi. Sans batterie, adieu les objectifs européens de 95 g/km. Et bonjour les amendes! Pas le choix, donc. Mais de l’adversité peut naître l’innovation. Et si aujourd’hui une voiture électrique compte encore beaucoup de handicaps objectifs, la recherche et le développement sont en marche. Des moteurs électriques sans «terres rares» sont annoncés, le taux de recyclage des matériaux s’accroît sans cesse et de nouvelles générations de batteries, faisant appel à des matériaux moins stratégiques et dont l’extraction minière pose moins de problèmes éthiques, sont en cours de développement. Au point de faire sauter les verrous actuels à l’avènement de la voiture électrique? À très court terme, non. Mais si demain ou après-demain, comme on nous le promet, on pourra effectivement recharger sa batterie en 5 minutes et parcourir 600 km sans que ce soit de la science-fiction, alors pourquoi pas? Restera encore à voir alors comment on produira cette électricité, sachant tout de même qu’extraire, raffiner et acheminer du pétrole n’est pas non plus une activité très verte et génère par ailleurs des conflits géopolitiques depuis plus d’un siècle. Et surtout, quelles seront les infrastructures mises en place? Les stations-services de demain (ou d’après-demain) se transformeront-elles en stations de recharge? On verra. En attendant, nous, on a pris beaucoup de plaisir à emmener une Alpine A110 S et une Mégane R.S. Trophy-R à Franco. Ben oui, on ne se refait pas. Carpe diem 

Rédacteur en Chef Le Moniteur Automobile

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