Industrie et économie / Kia - Hyundai : un avenir autonome et à l’hydrogène

Kia a annoncé qu’il se lancera dans la production de masse de véhicules à hydrogène d’ici à 2020, une annonce qui fait suite aux objectifs du groupe à cette même date, à savoir une réduction des émissions de CO2 de ces véhicules de 25% par rapport à l’an passé (2014). Hyundai est déjà très bien avancé sur le véhicule à pile à combustible qui est déjà expérimenté sur le Hyundai ix35 notamment. Hoon Kim, chef de la recherche sur les cellules de carburant chez le coréen a pris la Toyota Mirai en exemple et déclarant que « nous ne savons pas quel style de voiture sera apprécié plus tard, mais ce qui est sûr c’est qu’il nous faudra des plates-formes spécifiques pour développer cette technologie qui nécessite une stratégie de refroidissement différente. Il ne nous sera donc plus possible de travailler à partir d’un « donneur » comme le IX35 actuellement ».

15% plus légère, 10% plus performante

Les experts de Kia on par ailleurs expliqué que l’encombrement de la pile à combustible de prochaine génération sera similaire à celui d’un moteur thermique de 2 litres de cylindrée. Elle devrait être aussi 15% plus légère et fournira environ 10% de performances en plus. Kia a dit qu’il visait également une autonomie de plus de 600 km pour une vitesse maximale de 170 km/h. Les objectifs de CO2 de Kia et Hyundai se traduiront par un remplacement de 70% de la gamme d’ici à 2020 tandis que 7 nouveaux modèles seront hybrides, plugin hybrides, électriques ou à piles à combustible.

Autonome aussi

Dans le même temps, parallèlement à son offensive de moteurs propres, le groupe Kia/Hyundai va investir 1,8 milliards d’euros d’ici à 2018 pour développer sa technologie autonome et dont le premier véhicule est attendu en 2020. L’annonce est importance car elle indique que le coréen ne sera pas prêt avant 2020 soit après plusieurs concurrents. Mais chez Hyundai et Kia, on tempère. Tae-Won Lim, vice-président de la recherche et de l'ingénierie de pointe a en effet expliqué que « l’âge des voitures autonomes est encore loin et qu’il faudra d’abord s’assurer de tests rigoureux ».