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Premier essai / Kia Niro : Seulement hybride

Rédigé par David Leclercq le

Kia étoffe sa gamme de SUV avec le Niro qui, surprise, surfe sur toutes les bonnes vagues du moment en étant proposé en une unique version hybride. Pour l’instant...

Le Concept

En quelques années, Kia a su s’imposer sur le marché automobile. A coups de grosses injections de liquidités et d’intelligence, la marque est apparue comme celle de la fiabilité avec ses 7 ans de garanties, des amoureux du foot (sponsors) et des familles avec son SUV de milieu de gamme, le Sportage. Et bien l’idée de Kia est là : renforcer l’offre SUV en ajoutant le Niro aux côtés du Sportage, du grand Sorento et de l’original Soul. Kia reste en outre persuadé que le Niro ne cannibalisera pas ce dernier au look plus exclusif et un peu moins habitable.

  • Hybride efficace
  • Sérieux de la présentation/construction
  • 7 ans de garantie, tarif intéressant
  • Relances laborieuses
  • Comportement quelconque (poids)
  • Confort avec les roues de 18 pouces

Ce qui change

Première spécificité : le Niro n’existe qu’en version hybride. Du moins pour l’instant car il est prévu à terme que le modèle soit rejoint par une version hybride rechargeable. Et c’est normal car ce Niro partage sa nouvelle plate-forme (« éco ») avec la nouvelle Hyundai Ioniq qui sera déclinée en hybride, hybride rechargeable et full électrique. On peut donc penser que le Niro sera aussi décliné à terme dans ces 3 versions. En attendant, ce SUV qui ressemble davantage à un break, utilise un 1.6 litre de 105 ch, une mécanique qui recourt comme la Toyota Prius au cycle Atkinson (où le taux de détente est supérieur au taux de compression pour améliorer le rendement du moteur), à une recirculation des gaz d’échappement (EGR), une injection directe et un typage « longue course ». Kia recourt par ailleurs à une hybridation parallèle via sa boîte à double embrayage qui est reliée à un moteur électrique synchrone à aimants permanents de 44 ch (32 kW) ainsi qu’à la batterie Lithium-ion polymère d’une capacité de 1,56 kWh, ce qui devrait suffire à offrir une autonomie électrique de 4 ou 5 km si tout va bien. La puissance combinée atteint au final 141 ch et 285 Nm pour des rejets de CO2 cantonné à 88 g/km ou 3,8 l/100 km (et jusqu’à 101 g/km ou 4,4 l selon la version considérée).

A l’intérieur, le Niro est intelligemment conçu. La finition est soignée et l’habitabilité franchement bonne, notamment pour les passagers arrière qui disposent d’un superbe espace aux jambes ainsi qu’au niveau de la tête. Du côté du coffre, c’est correct : Kia revendique de 427 à 1 525 l, ce qui semble généreux. Mais c’est en comptant évidemment l’espace sous le plancher du coffre qui est peu accessible et/ou utilisable puisqu’il accueille aussi le kit anti-crevaison. L’ergonomie est bien pensée et les espaces de rangement suffisants. C’est déjà une invitation au voyage.

Comment ça roule ?

Le Niro repose sur des suspensions modernes : un essieu McPherson à l’avant et un essieu multibras à l’arrière. Il en ressort un comportement bon enfant, mais aussi relativement placide car le poids de ce véhicule atteint tout de même les 1500 kg. L’engin est donc propre et prévenant, mais pas joueur pour un sou. Venant d’un crossover, on n’attendait pas autre chose. Relativement détaré, l’amortissement est confortable du moins avec les roues de 16 pouces (18 en option), mais il peine encore à freiner les mouvements de la caisse. Cela dit, l’intérêt du Niro, c’est évidemment son hybridation qui se montre plutôt réactive et efficace, même si c’est un peu moins qu’à bord d’une Toyota Prius. Ce qu’il y a d’agréable en revanche, c’est le boîte à double embrayage qui contribue naturellement à détendre la conduite et à éviter qu’on se retrouve avec l’effet de moulinage typique d’un power-split (train épicycloïdal). Bref, cela rend la conduite tout à fait analogue à celle d’un véhicule thermique conventionnel automatique et d’autant plus que l’insonorisation est vraiment soignée à toutes les sources de bruit.

Bien calibré, la réserve d’énergie de la batterie (1,56 kWh) est suffisante pour parcourir régulièrement plusieurs centaines de mètres en ville en mode « zéro émissions » et la recharge desdits accus est rapide grâce à la technologie lithium-polymère. Bien, sauf lorsqu’il s’agit de demander de la puissance. Car là aussi le poids du Niro semble l’handicaper : les relances comme les accélérations sont timides. Particularité : le Niro possède un système de mode de conduite (Automatique, Efficience, Dynamique) ainsi qu’une centrale qui analyse en permanence le style de conduite du conducteur et qui a pour effet de lisser les accélérations lorsque celui-ci se montre trop brutal. Et c’est tout bénéfice pour l’économie de carburant.

Budget/équipement

Kia propose le Niro à partir de 26.390 €, un tarif correct rapporté à l’habitabilité ainsi qu’à la motorisation hybride ou à l’équipement. Le crossover est ainsi 1% plus cher qu’une Auris break hybride. Les possibilités d’équipement sont celles d’une voiture moderne : freinage d’urgence, détecteurs d’angles morts, de franchissement de ligne et bien sûr, une interface connectée et compatible avec Android Auto et l’Apple Car Play.

Les concurrentes

S’il est pris en crossover, le Niro compte pas mal de concurrents comme le Nissan Qashqai, le Dacia Duster (encore lui), le Subaru XV et autres SUV du segment intermédiaire. Cela dit, si l’on considère sa motorisation hybride, il faut bien reconnaître qu’il est le seul à occuper le terrain. Enfin, plus pour longtemps puisqu’un certain Toyota C-HR va pointer le bout du nez.

Notre verdict

Le Niro surfe sur les bonnes vagues : celle des SUV bien entendu qui continue de croître, mais aussi celle de l’hybride qui est la voie à suivre dans les prochaines années. En cela, Kia a certainement très bien fait d’oublier le Diesel pour ce modèle qui, rappelons-le, sera aussi présenté en hybride rechargeable d’ici peu. Voilà un rationalisme très bien calculé.

Dans cet article : KIA

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