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En bref

Tenue de route
La Baleno présente un comportement sain et sûr et des attitudes prévenantes à l’approche des limites. De toute manière, l’ESP veille. Sa direction, en revanche, nous a franchement déçus par son manque de centrage dégradant la tenue de cap ainsi que l’agrément de conduite et le confort des occupants. Le freinage manque quant à lui d’endurance, mais en l’absence d’un allongement de la course de la pédale, on aurait plutôt tendance à pointer du doigt la qualité des plaquettes d’origine.
Sécurité
Selon qu’elle est équipée ou pas du freinage d’urgence automatique, la Baleno a été gratifiée de 4 ou 3 étoiles aux tests de l’Euro-NCAP, avec des résultats de 85 et 80% pour la protection des adultes et, dans les deux cas, de 73 et de 65% pour ce qui est de la protection des enfants et des piétons. L’Euro-NCAP précise que la cellule habitable est stable et que la protection contre le coup du lapin est bonne. En revanche, le déploiement des airbags latéraux ne semble pas toujours approprié.
Confort
La position de conduite haute plaira au plus grand nombre. En matière de visibilité, on regrettera l’absence de capteur de pluie, mais on se consolera avec les phares au xénon dès le second niveau GL+. Mise au point pour l’Europe en Allemagne, la Baleno est «naturellement» assez sèche, mais sans sombrer dans la caricature. Les sièges sont honnêtes, tout comme l’insonorisation et l’ergonomie. Grâce à un empattement généreux, les places arrière ne sont pas en reste. La climatisation est de série.
Sens pratique
La Baleno n’existe qu’en 5 portes. L’accessibilité est bonne, si ce n’est celle au coffre, à cause d’une importante différence de hauteur entre le seuil d’accès et le (faux) plancher. L’habitacle comporte de nombreux espaces de rangement, notamment pour les boissons. Visuellement, la finition ne suscite guère de critique (si ce n’est pour les pare-soleil trop petits), mais au toucher, on sent que les matériaux restent assez bon marché. La dotation de série est complète dès le modèle de base.
La connectivité
La connexion Bluetooth est de série dès le modèle de base, mais le GPS intégré n’est proposé qu’en haut de gamme. Son utilisation est simple, mais la qualité des indications vocales mériterait de progresser. Le jumelage d’un smartphone se fait sans difficulté, mais la qualité des communications laisse à désirer (son). A plusieurs reprises, le système d’infodivertissement a redémarré sans qu’on lui demande quoi que ce soit, voire est resté «planté» sur une image de la caméra de recul.
Budget
La Baleno 1.2 est proposée en 3 exécutions. L’entrée de gamme bénéficie déjà d’une dotation complète ainsi que de conditions de lancement intéressantes (remise et aide à la reprise d’un montant total de 3.000 €). Monté dans une caisse relativement légère, le petit 1200 de base est fiscalement avantageux et se montre toujours agréablement sobre. Suzuki offre une garantie totale et une assistance-dépannage de 5 ans ou 150.000 km.

Conclusion / Suzuki Baleno 1.2 : Toute nouvelle

Dotée d’un bon rapport encombrement/habitabilité, la Suzuki Baleno met aussi en avant un équipement de série complet dès le modèle de base, même si, à cet égard, on lui reprochera quelques lacunes (capteur de pluie et surveillant des angles morts indisponibles). Toujours discret, le 1.2 Dualjet est agréable en ville, mais semble moins à l’aise sur la route, du moins si on ne le cravache pas un minimum, auquel cas la Suz’ se montre plus performante que ses rivales directes, tout en étant toujours plus sobre.

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