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Essai détaillé / Mercedes GLK 320 CDI

Pratiquement pris à contre-pied par un contexte général soudainement devenu défavorable aux SUV, le Mercedes GLK ne démérite pas pour autant, car il part avec quelques atouts objectifs.

Prix
NC
  • Avis Rédaction 14.96 /20

Les responsables du projet GLK ne sont pas partis d'une feuille blanche : ils ont repris comme base de travail la plate-forme de la Classe C. Le GLK profite logiquement aussi de la dernière génération de transmission intégrale permanente 4Matic à 3 différentiels, répartissant statiquement le couple moteur à raison de 45% vers l'avant, 55% vers l'arrière, cette répartition variant évidemment en fonction de l'adhérence de chaque train grâce à un embrayage multidisque piloté, intégré dans le différentiel central. Quatre moteurs sont au programme; deux à essence - 280 (231 ch) et 350 (272 ch) - et deux Diesel : le 220 CDI BlueEfficiency (170 ch, Euro 5) devant arriver dans quelques mois et le 320 CDI, un moteur bien connu. D'office, toutes les transmissions font confiance à la boîte automatique à 7 rapports 7G-Tronic.

Conduite : 164/200

Le 3 litres V6 turbo Diesel figure parmi les meilleurs qui soient et, associé d'office à l'excellente boîte automatique 7G-Tronic, il se révèle époustouflant de ressources malgré le poids non négligeable du GLK. Il se montre de surcroît extrêmement silencieux et exempt de vibrations. Un accord moteur/boîte pour le moins réussi, donc. Nous serons moins élogieux concernant la direction, trop légère pour être véritablement précise et/ou communicative. Compte tenu du surpoids du GLK par rapport à une Classe C, les ingénieurs ont visiblement poussé un peu loin le curseur de l'assistance.

Sécurité : 168/200

Près de 2 tonnes à ralentir : les freins sont soumis à rude épreuve. Heureusement, la boîte automatique permet d'obtenir un léger frein moteur. Et le toucher de pédale très progressif n'envoie pas les occupants dans le pare-brise au moindre effleurement. En matière de comportement routier, c'est «ceinture et bretelles» en l'occurrence : 4 roues motrices en permanence, châssis surbaissé, amortissement sélectif, jantes de 20 pouces, pneus très typés sport, ESP de dernière génération... Il y a de quoi voir venir. La sécurité peut être renforcée par le système PreSafe de «préparation» à la collision, une première sur un SUV.

Confort : 148/200

La suspension se montre étonnamment confortable s'agissant de celle d'un SUV; filtrage et maîtrise des mouvements de caisse se montrent efficaces. Les bruits de roulement ou d'origine aérodynamique sont eux aussi très bien contenus et, associés à la discrétion du moteur, font du GLK l'un des 4x4 les plus silencieux. La position de conduite pèche par un volant insuffisamment réglable en hauteur pour les plus grands gabarits, tandis que l'habitabilité à l'arrière est vraiment comptée, en particulier pour ce qui touche à l'espace aux jambes et aux pieds. Climatisation (bi-zone de série) efficace.

Fonctionnalité : 128/200

Si l'angle d'ouverture des portes avant facilite l'accès à bord (d'autant que les assises de sièges sont à bonne hauteur), il faudra «enjamber» un seuil de porte large et encombrant. L'accès à la banquette arrière est plus compliqué du fait de l'étroitesse des portes et du caractère proéminent des arches de roues. Le volume du coffre se situe dans la moyenne sans plus et sa modularité se limite à une banquette rabattable (permettant d'obtenir un plancher plan). En option, le hayon peut être motorisé. Les espaces de rangement sont en nombre suffisant.

Budget : 140/200

À un rythme normal, la consommation moyenne se stabilisera autour des 9 l/100 km, ce qui est raisonnable compte tenu de la masse et de l'aérodynamisme quelconque. En ville ou (encore plus) en charge, tablez sur 11 à 12 l/100. Le réservoir de 66 l ménage une autonomie de l'ordre de 700 km. Les programmes de garantie se conforment à la réglementation, sans plus, sauf pour ce qui concerne la corrosion, dont les dégâts sont couverts pendant 30 ans. Les prix (de vente et des options) sont conformes à la réputation de Mercedes, lequel se rattrape sur la valeur résiduelle.

Conclusion : 748/1000

Pour l'heure seul véritable concurrent du BMW X3 (mais les Audi Q5 et Volvo XC60 sont dans les starting-blocks), le Mercedes GLK n'arrive pas sans atouts. Il réussit avant tout un excellent compromis entre aptitudes à la pratique du tout terrain et efficacité et confort routiers. Agréable à conduire, car performant - avec le 320 CDI en tout cas - et relativement sobre, confortable et très silencieux, il réussit une bonne synthèse entre plusieurs orientations a priori incompatibles. N'étaient cette habitabilité et cet accès à l'arrière assez nettement perfectible, il se présenterait sans défaut majeur. Car même son rapport prix/équipement constitue chez lui une qualité; une première à notre connaissance pour un produit de la marque.

L'essai complet est disponible dans votre Moniteur automobile 1430 du 15 octobre 2008.

  • Efficacité routière, comportement
  • Efficacité en offroad
  • Performances/consommation
  • Silence et confort à bord
  • Prix/équipement (boîte auto, etc.)
  • Qualité de fabrication, de finition
  • Possibilités de personnalisation
  • Accès à l'arrière (portes étroites)
  • Habitabilité à l'AR, espaces aux jambes
  • Banquette inconfortable
  • Sièges durs et sans relief
  • Volume de coffre quelconque
  • Prix de certaines options
  • Direction un peu légère

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