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Essai détaillé / BMW 740d xDrive: Certitude inébranlable

Rédigé par Steven Appelmans le

Nous l’oublierions presque, mais aux côtés de la i, BMW propose aussi une nouvelle Série 7 classique. Qui, comme toujours, est aussi déclinée en Diesel. Une tradition à préserver? Ou l’heure est-elle venue de changer les habitudes?

  • Avis Rédaction 16.95 /20

Le «Freude am Fahren» peut s’interpréter de différentes façons. À Munich, ils le savent très bien. De manière un peu atypique pour BMW, cette G70 a plutôt tendance à onduler sur la route avec son amortissement souple associé à des suspensions pneumatiques. Mais est-ce un souci sur une berline de ce calibre taillée pour les longs déplacements? Le conducteur qui désire un comportement plus tranchant devra monter en motorisation. La 740d est en effet la seule Série 7 qui doit se passer du système Executive Drive Pro et de ses barres stabilisatrices actives.
Ce qui n’empêche pas d’adopter un certain tempo au volant de cette Série 7. Dans sa configuration standard, la 740d enroule les courbes dans le confort, offrant un compromis figurant parmi les meilleurs du segment. Elle doit cette qualité aussi à l’évolution de ses dimensions, la 740d reposant sur des voies élargies à l’avant (+44 mm) et à l’arrière (+37 mm), mais aussi à des pneus plus larges (245/50 R19 de série, et dans notre cas des 255/40 R21 à l’avant et des 285/35 R21 à l’arrière).
Des roues que l’on ressent toujours très bien grâce à l’excellente calibration de la direction Electronic Power Steering, dont l’assistance varie en fonction de l’angle de braquage. La caisse prend juste le roulis nécessaire pour gérer l’accélération latérale. La direction intégrale de série (Integral Active Steering) garantit aussi une stabilité (à haute vitesse) et une agilité (à basse vitesse) optimales en braquant les roues arrière de 3,5 degrés dans le même sens ou le sens inverse des roues avant.
La configuration usine enregistrée pour le mode Personal s’est avérée tellement parfaite que nous avons délaissé entièrement les autres programmes My Mode. Ceux-ci offrent une plus-value limitée, mais surtout, le choix des modes Theatre (uniquement avec le Theatre Screen à l’arrière), Sport, Relax, Art (que nous avons sélectionné pour les photos), Expressive ou Efficiency réclame bien des adaptations au niveau des fonctionnalités. De l’affichage du Curved Display aux fonctions de massage en passant par le coloris de la BMW Interaction Bar (le jonc éclairé par des LED sur la planche de bord) ou encore l’ouverture ou non des stores au niveau des portières, de la lunette arrière ou du toit panoramique, tout dépend du mode choisi. Ce qui est assez ennuyeux si l’on désire simplement affermir l’amortissement ou apaiser la réponse de l’accélérateur.
Voilà pour les bémols. À propos du 6-cylindres de 3 litres, nous ne pouvons qu’être dithyrambique. Faisant partie de la dernière génération modulaire des moteurs Efficient Dynamics, ce Diesel est également assisté par une hybridation légère de 48 V. Le moteur électrique est intégré à la boîte Steptronic Sport automatique à 8 rapports, également nouvelle, directement au niveau du vilebrequin. Il y fait office de Start&Stop évolué, mettant ses 18 ch et 200 Nm surtout au profit de la souplesse. Contrairement aux versions à moteur à essence (qui ne sont pas proposées chez nous), la puissance de la batterie 48 V ne suffit pas pour propulser la 740d en mode purement électrique.
Cela ne nous a pas manqué. Dans des conditions normales, on entend à peine ce Diesel. Un discret grondement à l’arrière-plan, sans plus. Quand on pousse ce 3 litres, haussant le rythme, la sonorité se révèle assez agréable. Selon BMW, c’est aussi la conséquence du remplacement des pistons en aluminium par des exemplaires en acier. Ceux-ci autorisent une pression d’alimentation plus élevée, raffinant par la même occasion la mélodie de l’échappement.
Une fois encore, cette 740d n’a rien d’un scalpel au niveau de son comportement routier, et elle n’a aucune prétention dans ce domaine. Mais quand on laisse librement s’exprimer ses 300 ch (228 ch pour la version dégonflée fiscalement plus intéressante) et ses 650 Nm (et même temporairement 670 Nm avec l’assistance électrique), ce qui est possible avec le levier Boost logé derrière le volant, cette limousine de 2,3 tonnes est capable d’atteindre les 100 km/h en seulement 5,8 secondes. Un sprint qui n’entrave quasi pas la sérénité régnant à bord grâce à la linéarité et à la souplesse du déploiement de la puissance – l’assistance électrique montrant là sa vraie plus-value –, cette puissance étant répartie entre les quatre roues par la transmission intégrale xDrive de série.

Dans cet article : BMW, BMW Série 7

Journaliste AutoGids/AutoWereld

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