Angela Merkel, la chancelière allemande, prendrait-elle ses distances avec les constructeurs d’Outre-Rhin ? On peut sérieusement se poser la question. En effet, suite aux différentes révélations sur le scandale des manipulations des moteurs en vue de les rendre plus vertueux au regard des normes antipollution, la chancelière allemande vient de laisser entendre que l’Allemagne devrait finir par suivre l'exemple d'autres pays européens et interdire la mise en circulation de nouveaux véhicules Diesel.
On ne peut pas tromper 1000 fois...
En outre, dans de récentes interviews, elle a estimé que, pour retrouver la confiance des consommateurs, les constructeurs automobiles se devaient d’offrir des promotions et des actualisations de logiciels. Elle a d’ailleurs déclaré : « Les consommateurs, qui ont été « trompés », doivent obtenir les performances environnementales en termes d'émissions qui leur ont été promises ». Enfin, histoire que les constructeurs prennent vraiment leurs responsabilités en main, Angela Merkel a indiqué qu’interdire les véhicules moins propres devait absolument être évité. Car, d’après elle, il est impensable de punir ceux et celles qui ont acheté leur voiture en toute bonne foi. Ce message a le mérite d’être clair, non ? Affirmatif ! Cette désolidarisation inspirera peut-être d’autres chefs d’état. A suivre...
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