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Partner Content / Audi Sportscar experience : Anneaux déchaînés

Ce n’est pas tous les jours que l’on peut conduire à un tempo très soutenu le fleuron de la gamme Audi Sport sur le plus beau circuit du monde. Deux de nos lecteurs ont eu le privilège de vivre cette expérience pour le moins grisante…

En ce mercredi de fin octobre, c’est un peu l’été indien en Belgique. Sur le circuit de Spa-Francorchamps, le jour se lève lentement. Dans le paddock sont alignés plusieurs camions Audi Sport. Toute une série d’Audi viennent se ranger dans la pitlane: des R8, des RS 3 Sportback, des RS 4 Avant et des RS e-tron GT… Elles sont toutes immatriculées à Ingolstadt, l’antre bavaroise de la marque. Les moteurs – thermiques – tournent déjà au ralenti, histoire de faire chauffer un peu les mécaniques.

Depuis quatre jours déjà, la marque aux quatre anneaux a posé ses tréteaux sur le plus beau circuit du monde. Si nous sommes aujourd’hui dans les Ardennes, c’est pour un événement un peu particulier: deux de nos lecteurs vont avoir l’opportunité de participer à l’Audi Sportscar experience, s’inscrivant dans le programme Audi Driving experience.

Ce programme fêtera l’an prochain ses… 40 ans puisqu’il a été créé en 1983, en Allemagne. Depuis, il n’a cessé de se développer. «Ces expériences sont proposées dans le monde entier», nous explique Ian, l’un des quatre instructeurs délégués par Audi Sport. «Au total, nous devons être une bonne quarantaine d’instructeurs. Notre équipe couvre toute l’Europe et est spécialisée dans ces ‘events’ organisés par Audi. Le but, c’est vraiment de permettre à chacun, selon son niveau, de ressentir les sensations offertes par les modèles Audi Sport, et de s’améliorer.»

Audi Sportscar Experience

LES BONNES PRATIQUES

Aujourd’hui, une trentaine de privilégiés, clients pour la plupart, vont pouvoir vivre cette «expérience». La plupart ignorent encore le menu qui leur sera servi. «Il est copieux», sourit Rob, un instructeur néerlandais très expérimenté et polyglotte – ce qui est évidemment indispensable dans ce métier –, rejoint désormais dans l’équipe par son fils Nik. «Ce matin, nous allons travailler en ‘workshops’ sur la piste, avec un tracé pour l’occasion divisé en quatre parties, avec quatre voitures différentes. Les participants sont répartis en quatre groupes, à deux par voiture, alternant sièges de gauche et de droite. Au fil des passages, nous augmentons un peu le rythme. Mais nous changeons aussi l’ordre des voitures, pour que nous puissions bien évaluer et aider chaque conducteur à s’améliorer. Cet après-midi, nous enchaînerons les tours de piste, complets, dans la même optique.»

L’incontournable briefing est bien utile pour rappeler à tous les principes de base de la dynamique d’un objet roulant – ce qu’est au final une voiture sur la route –, mais aussi la position des mains au volant, la posture par rapport au pédalier, le freinage dégressif, les solutions pour neutraliser le sous-virage ou le survirage, la technique du contre-braquage ainsi que les différents modes proposés par nos véhicules du jour.

Plusieurs heures durant, les participants, dont Bert et Valentin, nos deux lecteurs, enchaînent les allers-retours sur la piste, au volant des divers modèles Audi utilisés aujourd’hui: la RS 3 Sportback, la RS 4 Avant, la R8 Coupé V10 Performance quattro et la RS e-tron GT. L’occasion de travailler des points précis avec les différents instructeurs. Mais aussi de découvrir certains virages sous un angle… nouveau. Ainsi, en R8, le Double Droite du Pouhon est fort différent du Double Gauche. Avec la RS 3 Sportback, nous pouvons voir que l’épingle de Bruxelles se referme vraiment fort en montée. Et on vous le garantit, descendre le Raidillon en Audi RS 4 Avant pour remonter ensuite vers La Source, c’est une sensation assez particulière. «Ça fait bizarre en effet la première fois. On plonge dans un véritable goulot», confirme Nik avec un fin sourire.

Audi Sportscar Experience

S’ADAPTER À TOUS

Les participants à cette Audi Sportscar experience ont des profils très divers. Passionnés de conduite voulant se faire plaisir, conducteurs de sportives désirant découvrir davantage les limites des modèles Audi Sport, couples venus passer un très bon moment ensemble… «Les niveaux de chacun sont aussi très variables, et c’est normal», explique Yannick, instructrice Audi depuis pas mal d’années déjà. «Tout le monde ne conduit pas une voiture puissante tous les jours, et surtout pas sur circuit. À nous, instructeurs, de nous adapter. S’il y a des habitués, pour certains, c’est souvent même une première expérience.»

C’est presque le cas de nos lecteurs, qui profitent de la pause de midi pour s’échanger leurs premières impressions et partager un peu leur vécu. «J’ai déjà fait quelques tours du circuit de Mettet, mais je n’avais jamais eu la chance de rouler à Francorchamps, circuit sur lequel je me rends régulièrement en spectateur», note Valentin. «En plus, ce matin, la piste est encore bien humide.»

Si Bert connaît un peu le tracé ardennais, son expérience reste aussi très limitée: «Trois petits tours seulement. Et pas très vite puisque c’était sous la pluie. Là, je suis gâté, nous roulons assez bien, passant d’un modèle à l’autre. La sortie du Double Gauche, le Raidillon et Blanchimont, c’est quand même très impressionnant. Mais comme Valentin, j’ai parfois un peu de mal dans le siège de droite (rires).»

Audi Sportscar Experience

PLAISIRS VARIÉS

Durant tout l’après-midi, sur une piste désormais sèche, nous allons enchaîner avec un minimum d’assistance à la conduite les tours au volant de la R8 V10 Performance quattro, de la RS 3 Sportback et de la RS e-tron GT – les RS 4 Avant pourront cette fois se reposer un peu. Trois voitures à l’architecture et au caractère radicalement différents. Malgré quelques petites variations, les avis sont relativement unanimes. Avec son empattement de seulement 2,63 mètres, son 5-cylindres TFSI de 400 chevaux, sa boîte S tronic à sept rapports et double embrayage, et sa transmission quattro avec différentiel actif à vectorisation de couple, la RS 3 Sportback est celle qui offre le plus de sensations «physiques» dans les virages, autorisant d’assez amples dérives.

Pour les participants, c’est aussi le moment d’avoir la confirmation, en piste, que les virages ne se négocient pas du tout de la même façon avec une voiture dotée d’un moteur à l’avant, comme la RS 3, ou d’un V10 logé en position centrale, comme dans la R8, même si ce sont toutes deux des quattro. «Pouvoir comparer, c’est aussi tout l’intérêt de ces journées. Rien que pour prendre l’exemple de l’épingle de Bruxelles, en descente, le point de corde est totalement différent, tout comme la façon d’enchaîner avec le ‘Speaker’s Corner’», confirme Rob.

Délivrant dans cette version Performance quattro pas moins de 620 chevaux, le V10 logé en position centrale arrière sur la R8 se savoure à l’oreille tout autant que le coupé impressionne par sa stabilité. À son volant, aller titiller la limite est plus compliqué, car elle se situe fort loin, mais l’on ressent déjà bien les petites ondulations du tarmac au milieu du virage Paul Frère, c’est-à-dire le «Raccordement», et les effets bénéfiques de l’aéro à haute vitesse. Le deuxième Gauche de Blanchimont passe vraiment très vite et le Raidillon semblerait presque facile.

Avec la RS e-tron GT, le plaisir est encore différent. Mais il est réel aussi. Si l’on sent bien l’inertie au moment de se lancer à l’assaut du Raidillon ou du Double Gauche, l’accélération linéaire est particulièrement impressionnante quand les deux moteurs électriques sont pleinement exploités. Dans la montée des Combes, avec ses 475 kW ou 646 ch en «pic» et, surtout, ses 830 Nm de couple, la RS e-tron GT nous a emmené à 248 km/h… Et tout cela, dans un silence quasi absolu. Évidemment, malgré les impressionnants disques carbone-céramique, le freinage doit être entamé avant le panneau 200 m. Soit bien plus tôt qu’avec la R8 ou la RS 3 Sportback, avec lesquelles on arrive aussi moins vite. Mais c’est simplement logique: ces modèles n’ont pas la même vocation.

Audi Sportscar Experience

UN AVENIR PROMETTEUR

Au terme de cette belle journée en compagnie des équipes d’Audi Sport, et avant de recevoir leurs certificats de réussite, l’heure est venue aussi de partager avec nos lecteurs quelques réflexions sur cet événement, mais aussi l’automobile en général. Un petit débat d’autant plus intéressant que Valentin et Bert possèdent une vaste culture de l’automobile. L’un comme l’autre apprécient aussi beaucoup les anciennes, sans pour autant sombrer dans la nostalgie à tout-va, et encore moins refuser l’évolution quand on aborde le sujet du futur électrique de l’automobile. «Étant aussi navetteur, et utilisant parfois le train – avec tout ce que cela implique, je pense que l’automobile a encore vraiment tout à fait sa place», note Valentin, qui exerce la profession d’avocat dans un cabinet situé à Bruxelles.

«Notre société est évidemment à un tournant», poursuit Bert, gestionnaire de flotte et de mobilité indépendant. «En Belgique, beaucoup de choses vont dépendre de la fiscalité. Pour laquelle il faut vraiment faire preuve de stabilité. Mais d’une manière générale, je reste optimiste: il ne faut pas avoir peur de l’avenir. Celui-ci est prometteur.»

Sur la route ou sur la piste, comme Audi le démontre avec sa gamme Audi Sport, il restera en effet toujours de la place pour la passion.

 

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